Burkina : L’année judiciaire 2023-2024 est ouverte et placée sous le sceau du traitement des infractions économiques et financières Spécial

lundi, 02 octobre 2023 20:29 Écrit par  Salamata NIKIEMA Publié dans Octobre 2020

Le monde judiciaire a effectué sa rentrée 2023-2024, ce lundi 2 octobre 2023 à Ouagadougou, en présence du président de la Transition, chef de l’État, capitaine Ibrahim Traoré, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire et sous la présidence du premier président de la Cour de cassation, Mazobé Jean Kondé.

« Le traitement judiciaire des informations économiques et financières : état des lieux et perspectives », tel est le thème de cette 31e audience solennelle de rentrée des juridictions du Burkina Faso, depuis juin 1991, retour à une vie constitutionnelle normale. Elle a enregistré la présence d’une délégation de la Cour suprême du Mali, conduite par son président, invité d’honneur. Selon le premier président de la Cour de cassation, Mazobé Jean Kondé, par ailleurs président du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM), président de la cérémonie, la justice ne se porte mieux que lorsqu’elle est vue comme une entité distincte et indépendante des autres composantes de l’Etat. Elle est, poursuit-il, la garante des libertés individuelles et collectives et la régulatrice du commerce civil, c’est-à-dire, des relations au quotidien entre les hommes. Pour ce faire, elle doit être la même pour tous et ne devrait souffrir d’aucune entrave ou pression de quelque nature et pour quelque raison que ce soit, explique le magistrat. « C’est au nom de ce principe et de cette considération qu’il faut encore relever, pour les regretter très fortement, les évènements qui ont, dans un passé récent affecté le Tribunal de Grande Instance de Ouaga II et au-delà dudit tribunal, toute la justice. L’édification et le renforcement de l’Etat de droit, protecteur dans la durée pour tous, incluent non seulement l’affirmation de l’indépendance de la justice, mais aussi et surtout le nécessaire respect de celle-ci », relève le président du CSM, référence faite à l’affaire dite "Adja la guérisseuse de Le président Ibrahim Traoré assistait ainsi à cette cérémonie de rentrée judiciaire, en tant que garant du fonctionnement des institutions, dont il a pris possession, un an, jour pour jour (2 octobre 2022), par cette rencontre avec les secrétaires généraux des ministères.Komsilga".

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