Quelle suite donner à la transition qui s'achève le 1er juillet 2024 selon la charte adoptée en 2022? C'est donc pour repondre à cette question crutiale et centrale pour la survie du pays, que les différentes composantes de la société, traduite en Forces vives de la nation sont invitées à discuter et à y apporter des reponses.
«À travers les présentes assises, nous avons rendez-vous avec l’histoire. C’est pourquoi il nous faut taire nos querelles pour mettre en commun la richesse de notre diversité, afin de préserver l’essentiel et écrire une nouvelle page de notre histoire, celle d’un peuple qui assure son destin et se donne des orientations claires pour la construction d’une nation forte et résiliente, une nation capable par elle-même de restaurer la paix et la sécurité en vue d’amorcer un réel développement durable », a déclaré le ministre de l’Administration Territoriale de la Décentralisation et de la Sécurité Émile, Zerbo dans son discours.
Le ministre Zerbo ajoute que « les efforts entrepris pour équiper et renforcer conséquemment notre armée ont produit des effets très probants qui rendent irréversible la reconquête intégrale de notre territoire. Néanmoins la poursuite des opérations devrait se faire dans un cadre consensuel et légal d'où la tenue des présentes assises qui devront permettre de faire le bilan de la transition, de délibérer sur la suite de la transition, de recueillir toutes propositions utiles en vue de la bonne marche de notre pays».
Ces assises sont déterminantes puisque les participants doivent décider d'une probable prorogation de la Transition et du choix d'ailleurs de celui qui doit la présider même si, pour cette questions, les regards sont bien fixés sur le president du MPSR II, le Capitaine Ibrahim Traoré.
Pendant que les discussions se tiennent dans la salle fermée, déhors, les partisans du Capitaine Traoré se mobilisent et commencent à se faire entendre, ils exigent une prorogation minimale de trois ans pour le Chef de l'Etat.
Lionel KABORE
Infobf.net