De nos jours, les droits de l’Homme sont un instrument de contrôle des sociétés du Tiers-Monde au service de l’Occident. Ils permettent à l’Occident d’avoir la garantie que ses valets locaux, dont certains sont directement financés par l’Occident, d’autres indirectement par des procédures détournées, auront toutes les latitudes pour mener dans nos pays leurs activités subversives à son profit. Lesquelles activités ont pour finalité d’infiltrer les appareils d’État et d’affaiblir nos États au profit de l’Occident.
Dans nos pays, les droits fondamentaux ne sont pas encore satisfaits. Les droits de l’Homme consistent d’abord à donner à manger aux populations, à les soigner, à les instruire, à les loger décemment. L’Occident ne voit pas ces droits à satisfaire dans nos pays, alors même qu’il jette régulièrement à la poubelle sa surproduction agricole et industrielle, rien que pour maintenir élevés les prix de ses produits. Ce qui le préoccupe, c’est uniquement l’assurance que ses éléments infiltrés dans nos sociétés peuvent poursuivre leur travail d’agitation et de sape à son profit en toute impunité.
Quand les mêmes droits sont violés en Occident, cela est passé sous silence, ou tout au plus qualifié de simple mesure de maintien de l’ordre. Chacun sait qu’aux États-Unis, toute personne présumée être une menace pour la sécurité nationale est éliminée sans autre forme de procès. Personne ne parlera de violation des droits de l’Homme. Partout dans le monde, les États-Unis se donnent le droit de tuer ou d’intervenir dès lors qu’ils estiment cela nécessaire pour leurs intérêts.
On peut rappeler ici les cas du Panama et de Haïti, mais aussi ceux de Cuba en 1901 et en 1961. Sans oublier le Vietnam, l’Iran en 1980, l’Irak, et l’Afghanistan plus récemment.
La France n’est pas en reste, elle qui a commandité et continue de commanditer des coups d’État en Afrique, principalement en Afrique francophone, sans aucun égard pour les pertes en vies humaines. Sans oublier son soutien au terrorisme au Sahel qui a fait des milliers de victimes, et qui continue d’endeuiller nos populations. En France même, l’on a vu comment en novembre-décembre 2018 les “Gilets jaunes” ont été réprimés. Toujours en France,
A la suite du meurtre par la police du jeune Nahel en 2023, le petit peuple de France s’est soulevé. Il fut violemment réprimé, avec des scènes de tortures dignes d’un autre âge. Comme il s’agit de la France, personne n’a élevé la moindre protestation. Personne n’a parlé de violations des droits de l’Homme. Même dans nos propres pays, les médias déjà conditionnés, n’y ont pas vu de violations des droits de l’Homme.", Dr Appolinaire Kyélèm de Tambèla, Premier ministre du burkinabè.
Lionel KABORÉ
Infobf.net