C'est à la suite d’un mouvement d’humeur d’une partie de l’unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts, le 21 février dernier à la Direction générale des Eaux et forêts, qu'une communication orale a été faite au Conseil sur la dissolution de cette Unité, au titre du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.
« Cette unité a été mandatée pour une opération de sécurisation dans la région des Hauts-Bassins. Des instructions ont été données pour qu’elle replie sur un autre site dans le Centre-ouest. L’unité a opposé une fin de non-recevoir. Elle a donc été sommée de regagner Ouagadougou. Une fois dans la capitale, elle a pris en otage, le Directeur général des Eaux et forêts en empêchant toute sortie. Après moults tractations, l’unité a été désarmée », a expliqué le ministre en charge de l'environnement, Roger BARO.
Il explique que les faits constatés sont « très graves et inadmissibles selon le règlement de discipline générale des Eaux et forêts» et annonce que les 165 éléments qui sont rentrés en mouvement, «seront sanctionnés conformément aux textes».
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