Selon le président du CSC, l’audience a permis d’échanger autour des grands défis de son Institution. La nouvelle équipe fait noter un hiatus entre les défis et les moyens disponibles pour une bonne exécution de la mission. Idrissa OUEDRAOGO a également expliqué qu’avec la nouvelle loi, les attributions du Conseil supérieur de la Communication se sont élargies, nécessitant un plan de modernisation de l’institution.
Il s’agit en effet, des missions de régulation, de médiation et de renforcement des capacités. « Nous avons aussi des études qui permettent de mieux connaître notre marché et de réunir les uns et les autres », a précisé le président du CSC.
Selon son président, l’institution entend travailler en amont pour l’accomplissement de ses missions. Et pour ce faire, « il serait utile pour nous de commencer par les états généraux de la communication et des médias pour faire en sorte que tous les acteurs puissent se parler et que les points d’obstacles soient identifiés et levés ensemble et de manière consensuelle », a indiqué Idrissa OUEDRAOGO.
Il a rassuré que les échanges ont été très fructueux et « nous permettent d’espérer une véritable machine de veille mais aussi un ensemble d’actions qui permettent de renflouer un peu les caisses avec l’autonomie financière que nous venons d’avoir, et de nous attaquer à des volets parallèles comme le développement du marché de la communication et l’épanouissement des acteurs ».
Direction de la communication de la Présidence du Faso