Les Lionceaux de la Teranga ont remporté la finale de la CAN U20 en battant samedi 11 mars la Gambie deux buts à rien. C'est le premier titre du Sénégal dans la compétition après trois échecs en finale. Le Sénégal est décidément la nation forte du continent africain. Après la CAN 2022 et le CHAN 2023, la CAN U20 prend, elle aussi, la direction de Dakar. Le match, disputé dans le Stade international du Caire en Égypte, promettait d’être serré entre les deux meilleures défenses de la compétition. Mais l’attaque sénégalaise, la meilleure de cette édition, a fait plier la défense gambienne dès la 6e minute sur une tête de Mame Mor Faye, qui devançait le gardien adverse. Une ouverture du score qui venait concrétiser le bon début de match des Lionceaux de la Teranga.

Drame de Partiaga : Le MBDHP déclare que(...)

samedi, 11 mars 2023 19:51 Écrit par

C’est avec une grande indignation que le MBDHP/Gourma a appris le dimanche 26 février 2023, une incursion de groupes armés terroristes (GAT) dans la commune de Partiaga qui a malheureusement causé des pertes en vies humaines, fait des dégâts matériels importants et entrainé des déplacements massifs de populations principalement vers Diapaga et Namounou. Le MBDHP présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées, souhaite un prompt rétablissement aux blessés et exprime par la même occasion sa solidarité à ces populations meurtries. En rappel, depuis maintenant plusieurs semaines, la commune de Partiaga (province de la Tapoa) faisait déjà l’objet de menaces terroristes récurrentes. L’on se rappelle que le jeudi 16 février 2023, une embuscade des groupes armés a fait plusieurs victimes du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP). Le vendredi 17 février 2023, soit au lendemain de cette embuscade, à la surprise générale, les FDS quittèrent Partiaga, abandonnant ainsi les VDP et les populations à leur sort face à la menace terroriste. Des frappes aériennes effectuées après ce départ n’ont malheureusement pas empêché la survenue du pire. En effet, dans la matinée du 26 février 2023, les GAT ont envahi la commune, tuant, détruisant des biens et emportant du bétail. En l’absence de toute intervention des FDS ; l’horreur a duré toute la journée, les VDP ayant été rapidement dépassés par les évènements. A ce jour, aucun bilan officiel n’a été communiqué pour situer l’opinion sur l’ampleur du drame. Le communiqué du Gouverneur de la région de l’Est se limite à informer « les populations que des actions de sécurisation sont en cours et qu’un bilan de l’attaque sera établi dès que possible ». Cependant, le message des forces vives de la Tapoa du 1er mars 2023, fait cas d’une soixantaine de personnes tuées ainsi que des portés disparus. A ce jour, Partiaga s’est pratiquement vidé de l’essentiel de sa population. Selon une source locale, des milliers de personnes se seraient déplacées à Diapaga, chef-lieu de la province. Face à une telle situation particulièrement difficile et préoccupante, le MBDHP/Gourma : Condamne l’attaque terroriste contre la commune de Partiaga qui a causé des pertes en vies humaines, des blessés ainsi que des dégâts matériels ; Félicite la population de Diapaga pour sa mobilisation et l’expression de sa solidarité en faveur des personnes déplacées de Partiaga ; Appelle les autorités à assurer une prise en charge humanitaire conséquente à ces déplacés internes ; Invite les autorités politiques, militaires et celles en charge de la sécurité des populations à assurer véritablement leur mission régalienne de sécurisation des populations et de leurs biens. Non au terrorisme, négation des droits humains ! Oui au respect des droits humains ! Fada N’Gourma, le 07 mars 2023 Le bureau de la section. 

S.E. Madame Olivia ROUAMBA multiplie à Doha, les audiences de plaidoyers en vue de mobiliser des ressources pour le financement des projets de développement au Burkina Faso. La cheffe de la diplomatie burkinabè a échangé le lundi 06 mars 2023 avec le Directeur général du Fonds qatari pour le développement, Khalifa Bin Jassim AL-KUWARI. Exposant les difficultés sécuritaires et humanitaires auxquelles le pays est confronté, elle a exprimé le souhait de voir se renforcer les liens de collaboration avec le Fonds pour la réalisation de projets structurants en faveur des populations au Burkina Faso. Des doléances qui ont eu un écho favorable. Le Directeur général du Fonds qatari pour le développement a invité la partie burkinabè à soumettre dans les meilleurs délais, les différents projets qui vont être étudiés. Tout en assurant de la bonne disposition de son institution à poursuivre le financement des projets de développement au Burkina Faso, l’administrateur du Fonds a relevé toutefois que son institution tient à un suivi administratif rigoureux de la mise en Å“uvre de tous les projets. À cela, S.E. Madame Olivia ROUAMBA a donné l’assurance que les attentes seront respectées dans la réalisation des projets. Elle a marqué un point d’honneur, « le changement est fondamental au Burkina Faso. Les autorités de la Transition sont résolument engagées dans la refondation des institutions et dans la bonne gouvernance au Burkina Faso» a t- elle dit. La ministre ROUAMBA a par ailleurs remercié le Fonds qatari pour le développement qui a Å“uvré à la construction du Centre de radiothérapie de l’hôpital Bogodogo de Ouagadougou, d’un coût d’environ huit milliards de FCFA. Il est à noter également que la cheffe de la diplomatie burkinabè a signé ce 07 mars 2023, un Mémorandum d’Entente entre le Fonds du Qatar pour le développement et le Burkina Faso qui permet de disponibiliser par le biais de la Fondation « Education pour tous », environ 2 milliards de FCFA pour soutenir l’éducation d’urgence au Burkina Faso. Advertisement DCRP/ MAECR-BE 

Adopté le 5 septembre 2015 et porté par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie Universelle (CNAMU), le Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU), obligatoire pour tous, est une priorité pour le Gouvernement burkinabè de Transition. Le Gouvernement compte disposer cette année 2023 d’un système d’information opérationnel avant la fin du mois de juillet, adopter les six décrets prioritaires au plus tard en fin juin, élaborer deux autres projets de décrets sur cinq restants et immatriculer la population au début du 3ème trimestre de l’année 2023 avec en priorité les agents publics de l’État. Ce chronogramme pour opérationnaliser le RAMU a été déroulé dans la matinée du vendredi 03 mars 2023, à l’Assemblée Législative de Transition (ALT) par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail, et de la Protection sociale, Bassolma Bazié. C’était en réponse à la question orale du député Diédon Alain HIEN, relative à l’opérationnalisation du RAMU au Burkina Faso ; notamment l’état actuel de sa mise en œuvre, ses mécanismes de financement, les échéances de couverture sanitaire des populations et sa place dans les priorités du Gouvernement de la Transition. Dans son exposé avant les débats, le ministre d’Etat a expliqué que l’autre grand chantier cette année 2023, concerne les échéances de couverture sanitaire des populations par le RAMU. Il s’agira d’immatriculer au moins cinq cent milles (500 000) personnes et démarrer les prestations. L’approche consistera à immatriculer, en priorité, les agents publics au cours du 3ème et 4ème trimestre de l’année. Cette catégorie comprend le personnel de la Fonction publique des ministères et institutions, des collectivités territoriales et des établissements publics de l’Etat et des sociétés d’Etat. Les opérations d’immatriculation débuteront à partir du mois de juillet 2023 et les prises en charge se feront progressivement à partir du dernier trimestre de l’année en tenant compte de la période de stage de trois mois prévus par la loi portant adoption du RAMU. Des communications seront également faites à l’endroit des autres cibles en vue de les persuader à s’immatriculer cette année à titre volontaire. Toutefois, les acteurs vont poursuivent la prise en charge des personnes indigentes dans les régions pilotes de la Boucle du Mouhoun, du Centre, des Hauts-Bassins et du Nord. Tout en insistant sur le caractère participatif et inclusif du processus de mise en œuvre du RAMU, le ministre d’Etat a saisi l’occasion pour plaider pour l’amélioration du budget du ministère et celui de la CNAMU en particulier. L’objectif est de faciliter surtout la phase opérationnelle du RAMU, pour qu’à termes chaque citoyen puisse bien se porter et contribuer efficacement au développement économique et social du Burkina Faso. DCRP/MFPTPS

 Ce 1 er mars, les populations de Diapaga sont sorties nombreux, pour crier à l’Etat Burkinabè leur inquiétude face à l’évolution sécuritaire de la zone. Nous vous proposons la décélération des forces vives de la province à cette occasion. Avant tout propos, je voudrais vous inviter à fléchir genoux et à lever les bras en l’air en la mémoire des victimes de Partiaga tombées sous les balles assassines des terroristes. Je vous remercie. Chers frères et sÅ“urs, chers élèves, chères mamans, chères épouses, chers papas, chères populations de la province de la Tapoa, au nom des Forces vives de la Tapoa, je vous dis bonjour avec un cÅ“ur meurtri, les larmes aux yeux. Je tiens à vous féliciter pour avoir effectué massivement le déplacement malgré cette situation difficile que nous vivons tous depuis plusieurs semaines de cela sans aucune réaction de la part de l’État malgré nos cris de détresse et de demande de secours. Je tiens à vous remercier pour le respect des 48 heures de ville morte en hommage à nos concitoyens tombés à Partiaga. Chères populations de la Tapoa, la situation est très grave. Vous n’êtes pas sans savoir que depuis plusieurs semaines, la commune de Partiaga a été la cible de harcèlements des groupes armées terroristes. En effet, le jeudi 16 février 2023, au moment où nous animions une conférence de presse dans la salle de réunion de la mairie de Diapaga pour dénoncer la situation sécuritaire dans la Tapoa, une embuscade a été tendue à la coalition patriotique où nous avons perdu malheureusement des éléments avec plusieurs blessés. Après constat, plusieurs éléments ne répondaient pas à l’appel. Ce qui a conduit la force patriotique à aller à la recherche de ces derniers le même jour. Malheureusement, trois personnes ont été retrouvées sans vie et d’autres toujours introuvables. A la grande surprise désagréable de tous, le vendredi 17 février 2023, autour de 10 heures, la population et les VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie) ont constaté le départ des FDS (Forces de Défense et de Sécurité) de Partiaga sous prétexte qu’ils n’auraient pas d’armement et de minutions (pour ne pas dire un abandon). Après ce départ des FDS, les VDP et les populations n’ont pas perdu espoir. Les VDP sont repartis à la recherche des autres, toujours portés disparus. Malheureusement, quatre personnes ont été retrouvées sans vie. Après plusieurs appels des VDP pour venir chercher les quatre(4) corps retrouvés, il n’y a eu aucune satisfaction. Les volontaires se sont consacrés à la protection de la ville en demandant vainement un appui jusqu’au samedi 25 février 2023 où il y a eu quelques frappes aériennes à Gangalinti neutralisant quelques terroristes. Malgré ces frappes, les terroristes continuaient à se rassembler à Gangalinti et Dahangou. Les populations ayant constaté toujours le rassemblement des terroristes s’agrandir, elles continuaient les appels de secours. Cela a été sans suite jusqu’au dimanche 26 février 2023 à 6 heures que les terroristes commencèrent à envahir la ville de Partiaga. Hélas ! Le drame du dimanche fut ! Une journée sombre, un massacre qui ne dit pas son nom. Des personnes sans distinction de sexe et d’âge ont été tuées, certaines calcinées et d’autres égorgées ou fusillées. On en dénombre plus d’une soixantaine tuée et d’autres portées disparues. Je peux citer par exemple : TANKOANO Abdoulaye qui a été arrosé avec son propre carburant qu’il vendait et brulé dans sa propre boutique. Les boutiques de COMBARY Adjima, TANKOANO Abdoulaye et l’atelier de couture de Madame COMBARY Adjima ont été vidés de leur contenu. Vers 14heures du même jour, les terroristes sont revenus pour emporter tout ce qui est bétail et céréales. L’unique antenne téléphonique de Moov a été saccagée. Ils ont fait vider les habitants de la cour de l’actuel chef du village et bruler toutes les concessions. Le camp des déplacés de Gangalinti a été aussi brulé par les terroristes. Pendant le drame, la ville se vidait de sa population en direction de certaines localités dont Namounou et Diapaga, à l’exception des personnes vulnérables dont leurs proches n’ont toujours pas leur nouvelle. Chères populations de la Tapoa au regard de tout ce qui a été constaté, nous pouvons dire avec conviction que l’Etat burkinabè est responsable de ce drame qui pouvait être évité. Par conséquent, nous les Forces vives de la Tapoa avons décidé de porter une plainte contre lui (l’Etat Burkinabè) pour abandon, trahison et non-assistance à des personnes en situation de danger. Population de la Tapoa, sur les huit(8) communes, il ne reste que deux (2) villes (Diapaga et Kantchari) qui aussi sont dans l’œil du cyclone, et sont coupées l’une de l’autre. Rien qu’ hier, nous avons appris la présence des terroristes aux alentours de Panyuaguidi et Tapoa Gourma (Tapoa Barrage) ou le bétail a été arraché et conduit à une destination inconnue ; cela est très inquiétant. Population de la Tapoa, le mal est vraiment profond, nous sommes au bout du souffle, en effet : Les CSPS sont fermés, les malades abandonnés Pas d’évacuation sanitaire, nous ne comptons que les morts Plus de 13 842 déplacés internes dans la Tapoa à la date du 31 décembre 2022 selon le CONASUR L’assistance humanitaire au PDI est insuffisante Un seul réseau téléphonique caduc Pas de banque palais de justice fermé Aucune administration sur place Interdiction d’entrée et de sortie des véhicules même le fret Vol de bétail, des céréales, enlèvement d’individus Au regard de tout ce qui a été sus-cité, la population de la Tapoa demande à l’Etat: D’assurer le minimum sécuritaire. De redéployer tout le personnel administratif, en commençant par le Haut-commissaire et tous les PDS des 8 communes de la province De doter nos fds en armes et en minutions. De former les VDP au maniement des armes lourdes. D’augmenter le nombre de VDP de façon conséquente, les former et les équiper. Un camp militaire pour renforcer la brigade de gendarmerie de Partiaga. De faire un ratissage le plutôt possible afin de sauver les rescapés qui sont toujours dans la brousse et qui n’arrivent pas à rejoindre les autres villes. D’assister la population afin qu’elle puisse enterrer ses morts De fermer la mine de Boungou jusqu’à nouvel ordre. De rétablir les réseaux téléphoniques et la 4G. Chères populations de la Tapoa, au nom des Forces vives de la province de la Tapoa, je vous invite à : Toujours collaborer avec les FDS et les VDP. Porter main-forte aux déplacés internes (en nourritures, vêtements, abris, appui financier, moral et autres) Dénoncer toutes les complicités afin que nous puissions venir à bout de ce phénomène. Chères populations, la Tapoa souffre mais elle ne sombrera pas. Vive la cohésion entre les populations et les FDS! Vive la paix dans la Tapoa ! Vive la paix au Burkina Faso ! La patrie ou la mort nous vaincrons !!! Je vous remercie Pour les Forces vives de la Tapoa Président du Comité à l’Organisation YONLI Koandioa Pierre

Le Burkina Faso exige le départ définitif du personnels militaires français en service dans les administrations militaires. Cette décision fait suite à une lettre adressée au ministère de l’Europe et des affaires étrangères de la république française en date du 28 février 2023, où le gouvernement burkinabè dénonce l’accord d’assistance militaire technique, conclu à Paris le 24 avril 1961 entre le Burkina Faso et la France. Ci-dessous, le contenu de cette note. Le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur du Burkina Faso présente ses compliments au Ministère de l’Europe et’ des Affaires Etrangères de la République française et, a l’honneur de porter à sa connaissance que le Gouvernement du Burkina Faso, par la présente, dénonce l’accord d’assistance militaire technique, conclu à Paris le 24 avril 1961 entre la République de Haute Volta et la République française, y compris ses deux annexes. Le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur du Burkina Faso informe également la partie française que la présente dénonciation prend effet dans un délai d’un (01) mois suivant sa réception et lui saurait gré des dispositions diligentes qu’elle voudrait bien faire prendre en vue du départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires burkinabé. Le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur du Burkina Faso remercie le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères de la République française de son aimable coopération et saisit cette occasion pour lui renouveler les

ettr assurances de sa haute considération. 

Consommation et baisse drastique du pouvoir d’achat de la population, voici des sujets sur lesquels Dr Ablassé Ouédraogo adécidé de porter une reflexion.

Le mercredi dernier, le Conseil des ministres a adopté, un rapport relatif à une autorisation de cession des actifs miniers pour l’exploitation industrielle du manganèse de Tambao et celle de la mine d’or d’INATA, à la société AFRO TURK TAMBAO SA.

Dans le cadre de la 1ère édition des " Rencontres de créations Audiovisuelles " qui se déroulent du 27 au 31 mars 2023 dans la commune de Koupéla, la Fédération Burkinabè des Ciné-Clubs (FBCC) et l’Association Cinéma et Développement Local organisent une série de formation sur l’écriture de scénario, la création de décors et d’accessoires, le jeu d’acteur, le maquillage cinéma, le son et l’image.

Dans le cadre de sa mission d'assistance aux investisseurs, l’Agence Burkinabè des Investissements a tenu ce mercredi 29 mars 2023 dans ses locaux le « café des investisseurs » du premier trimestre de l’année 2023.