Le Centre d’alerte précoce est le mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaire au Burkina Faso. Au cours de l’année écoulée, une étude sur les défis sécuritaires dans la région de l’Est du Burkina Faso a été menée et les résultats de cette étude ont été présentés au Conseil d’orientation. Des recommandations ont été formulées pour permettre au gouvernement de prendre des mesures allant dans le sens de la prévention des crises.
« En effet nous venons juste sous la présidence de son excellence le premier ministre, de passer en revue les recommandations qui ont été soumises au conseil. N’oublions pas que ce sont des recommandations relatives à la paix et à la sécurité humaine et l’ensemble des évènements sécuritaires qui ont lieu dans notre pays (…) », a expliqué Ousseni Compaoré, ministre de la sécurité.
Ousseni Compaoré, ministre de la sécurité
Il a indiqué par ailleurs que le programme d’activité 2021 du mécanisme national d’alerte précoce a été adopté, que les travaux vont continuer et que le gouvernement prendra des mesures pour que tout se déroule dans les règles de l’art. Pour le ministre de la sécurité, le travail du mécanisme d’alerte précoce n’est pas uniquement comme on dit, dans les zones rouges de notre pays, mais plutôt, un peu partout, où beaucoup de choses se passent et le mécanisme d’alerte précoce analyse ces évènements, et fait des recommandations pour anticiper, pour donner une alerte précoce pour que soient prises des mesures anticipatives.
Dieudonné Ouattara, controleur général de Police
En terme de bilan le contrôleur général de Police Dieudonné Ouattara rassure que plusieurs activités ont été menées, au cours de l’année 2020 et de que l’étude sur les défis sécuritaires dans la région de l’Est a produit des recommandations qui pourront apporter en tout cas un temps soit peu une solution à ce qui se passe au niveau de la région de l’Est.
Au titre des recommandations, il explique qu’il s’agit principalement du maillage sécuritaires, de la porosité des frontière où quand-même il faut revoir la situation des postes de Police, des postes de sécurité au niveau des frontières, également de la cohésion sociale et de l’engagement communautaire dans la lutte.
Il a aussi rassuré que pour des perspectives, il y a des régions qui ont été identifiés et des études seront menées pour faire des recommandations au gouvernement dans le sens de l’anticipation.
Sibila DABILGOU
Infobf.net