L’armée soudanaise a annoncé ce jeudi 11 avril 2019 avoir pris le pouvoir et mis aux arrêts le président Omar El Béchir. Ce dernier a été destitué et il est annoncé la création d’un Conseil de transition militaire pour entamer l’intérim du pouvoir.

En République Démocratique du Congo, la Ceni a proclamé très tôt ce jeudi matin (3h), les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 30 décembre et c’est l'opposant Félix Tshisekedi qui est élu président.

Sur les 21 candidats qui étaient en lice, Félix Tshisekedi arrive donc en tête (38,57%), devant Martin Fayulu candidat de la coalition d'opposition Lamuka (34,8%) et le candidat de la coalition au pouvoir FCC Emmanuel Ramazani Shadary (23,8%).

Après l'annonce des résultats, des congolais sont descendus dans la rue exprimer leur joie pendant que Martin Fayulu crie au « tripatouillage », pour lui, il s’agit d’une « escroquerie électorale ».

Ce dernier et la France demandent à l’Eglise Catholique de publier ses résultats.

 

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Des jeunes officiers de l’armée gabonaise ont pris d’assaut la télévision nationale du pays le lundi 7 janvier pour lire un communiqué annonçant « prendre leur destin en main » face au régime du président Ali Bongo.

Les insurgés ont pris le contrôle des lieux vers 4h du matin, heure locale et ont lancé un appel à la jeunesse, aux responsables des mouvements de jeunes, à leurs frères d’armes, aux organisations de la société civile, ainsi qu’aux responsables des partis politiques.

Le message était de refuser « la mise en scène organisée par l’entourage du président », avec un président lui-même « malade et dépourvu de plusieurs de ses facultés physiques et mentales », selon les mutins. Le communiqué est lu par le lieutenant Ondo Obiang Kelly, qui s’est présenté comme le « président du Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité du Gabon (MPJFDS) ».

Tout en annonçant la mise en place d’un « Conseil national de la restauration », les mutins disent s’offusquer du message à la nation prononcé par le président Ali Bongo dans la nuit du 31 décembre 2018 « Le message du chef de la nation visant à clore le débat sur sa santé a plutôt renforcé les doutes sur sa capacité à assumer la fonction de président de la République », ont-ils déclaré.

Le MPJFDS dit avoir « décidé ce jour de prendre ses responsabilité afin de mettre en déroute toutes les manœuvres en cours visant la confiscation du pouvoir par ceux qui dans la nuit du 31 août 2016 ont lâchement fait assassiner nos jeunes compatriotes avec le soutien des institutions illégitimes et illégales ».

Mais quelques heures plus tard, le gouvernement, à travers le ministre de la communication, annonçait que la situation était « sous contrôle » et que les mutins sont aux arrêts. Internet a été coupé, la situation reste confuse.

Depuis le 24 octobre 2018, Ali Bongo hospitalisé suite à un grave accident de santé (AVC), est absent du pays mais ses proches ont jusque là, conservé le pouvoir.

 

Infobf.net

 

L'opération « Togo mort », organisée le 4 décembre par la coalition des 14 partis de l’opposition pour dénoncer le processus des élections locales, référendaires et législatives des 16 et 20 décembre, a été peu suivie dans le pays, contrairement à la marche du 1er décembre. L’opération « Togo mort », organisée le 4 décembre par la coalition des 14 partis de l’opposition (C14), aura été peu suivie dans le pays.

À Lomé, comme dans la plupart des villes du pays (Atakpamé, Sokodé, Tchamba, Kara, etc.), la majorité des commerces ont ouvert normalement tout au long de cette journée et les commerçants ont vaqué à leurs occupations. Quelques jours plus tôt pourtant, le 1er décembre denier, plusieurs milliers de militants de l’opposition avaient pris d’assaut certaines zones du pays. Les deux grands marchés de la ville de Lomé (Assiganmé et Hédzranawoé) étaient pourtant remplis de monde en cette journée intitulée « Togo mort ». Une surprise pour la plupart des commerçants, qui s’attendaient à voir la population répondre à l’appel lancé par l’opposition.

J’ai entendu parler de l’appel de l’opposition mais en cette fin d’année, c’est une opportunité d’affaires pour nous, les commerçants

Mauvais timing ?

« J’ai entendu parler de l’appel de l’opposition mais en cette fin d’année, c’est une opportunité d’affaires pour nous, les commerçants.

Ce serait fou de rater ça. L’opposition viendra-t-elle nous aider à solder les emprunts que nous avons contractés ? », se demande à demi-mot Koffi, un vendeur de chaussures dans le grand marché de Lomé. Un peu plus loin, Pépé, une vendeuse de pagnes, semble du même avis : Â« Je ne suis pas au courant de l’opération… Dans tous les cas, je n’aurais pas fermé ma boutique car c’est mon gagne-pain », affirme la commerçante.

La période de fin d’année qui ne s’y prête pas

Dans le camp de l’opposition, on reconnaît du bout des lèvres le suivi relatif du mot d’ordre « Togo mort » : « C’est la période de fin d’année qui ne s’y prête pas. Sinon, les populations sont bien d’accord avec notre approche de boycott et vous verrez que personne n’ira voter », souligne un militant de la C14. Ouverture de la campagne électorale « L’appel de l’opposition est un fiasco, c’est la preuve qu’ils ne sont pas dans l’intérêt supérieur du peuple », soutient de son côté une source proche du gouvernement, qui reste ferme dans sa volonté d’organiser les élections locales et le référendum le 16 décembre, puis les législatives le 20 décembre.

La date du 4 décembre choisie par l’opposition n’était pourtant pas anodine : la campagne électorale devait officiellement démarrer à zéro heure pour les 12 partis politiques qui participent au scrutin à travers 130 listes, sur lesquelles figurent environ 850 candidats en quête, par exemple, pour 91 postes à pourvoir au Parlement. Parmi les partis politiques, on note le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), le Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) de l’ancien Premier ministre et opposant Agbéyomé Kodjo et l’Union des forces de changement (UFC) de l’ex-opposant historique Gilchrist Olympio.

La coalition de l’opposition multiplie depuis le 17 novembre les manifestations pour faire arrêter le processus électoral par crainte de fraudes. Elle réclame, entre autres, la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et la poursuite des réformes constitutionnelles et institutionnelles.

Décidées à faire échouer le processus électoral, les forces de l’opposition iront-elles jusqu’à utiliser la violence ? Kodjona Kadanga, le président de la Céni, avait en tout cas appelé le 3 décembre l’ensemble des acteurs politiques à faire une campagne électorale dans la « sécurité, l’apaisement et le calme ».

 

JA  

 

Des dissidents de Liberté et démocratie pour la République (LIDER, Opposition), parti de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Mamadou Koulibaly, ont demandé mardi au chef de l'Etat Alassane Ouattara, "d’accepter d’être candidat" à la présidentielle de 2020, après un vote "par acclamation" de cette frange pour adhérer au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP unifié, coalition au pouvoir), à un congrès.

Une dissidence de Lider souhaite que Ouattara soit candidat en 2020

"Le congrès a demandé" à M.Ouattara "d’accepter d’être le candidat du RHDP-parti unifié à la présidentielle de 2020. A mon tour, je supplie solennellement le président, d’accepter d’être candidat pour continuer l’œuvre de développement entamer depuis Mai 2011, pour le bonheur de l’ensemble des Ivoiriens", a affirmé Lacina Karamoko, chef de file des frondeurs de LIDER. "Lider est désormais membre du RHDP-parti unifié", a dit M. Karamoko, après un vote "par acclamation".

"Il ne saurait y avoir deux partis LIDER en Côte d’Ivoire, l'un dans l'opposition, l'autre au RHDP. Place aux juges", a réagi le fondateur M.Koulibaly, sur Twitter. Il a indiqué qu’"un huissier est à la recherche de ces instigateurs pour leur délivrer une citation directe correctionnelle avec dénonciation au parquet".

En mars, la direction de Liberté et démocratie pour la République, confronté à une crise interne, avait "exclu" Lancina Karamoko du parti pour "des faits extrêmement graves", avant son plébiscite le même mois à la tête du parti par un groupe de dissidents.

Lire la suite sur : https://www.afrique-sur7.fr/409316-dissidence-lider-ouattara-candidat  

 

Le chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallou, empêché mardi par les forces de l’ordre de prendre part à une marche organisée avec ses pairs, a demandé ce jour à Conakry le "départ d’Alpha Condé" à la tête du pays. 

Après la signature d’un accord politique en vue de la création du parti unifié RHDP, Henri Konan Bédié a reçu Jeune Afrique pour clarifier sa position. Et tenter d’éteindre le feu qui couve dans son parti, le PDCI.

Depuis la diffusion, le 16 avril, d’un accord politique pour la création du parti unifié, signé quelques jours plus tôt par des représentants des partis du RHDP (l’UPCI, le PIT, le MFA, l’UDPCI, le PDCI et le RDR), les militants et cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) sont dans l’expectative. Leur formation sera-t-elle amené à disparaître en fusionnant dans un ensemble commun nommé RHDP ?

« LE PDCI PRÉSENTERA UN CANDIDAT POUR L’ÉLECTION DE 2020 »

Le 17 avril, des jeunes militants du parti avaient organisé un sit-in qui a vite tournée au réquisitoire contre Bédié. « Non au parti unifié ! », « Non à la mort du PDCI !», pouvait-on lire sur les pancartes de protestations. « Nous voulons juste savoir sur quelle base précise, le président de notre parti a pris cet engagement qui pourrait signer la disparition de notre PDCI, du PDCI de nos pères et du PDCI ne nos ancêtres », explique N’Gbala Brou Dominique Kouamé, président du mouvement « Espoir PDCI 2020 », initiateur du sit-in.

Henri Konan Bédié a reçu Jeune Afrique dans le bureau de son imposante demeure de Daoukro (Centre) pour tenter de calmer le mécontentement qui couve au sein de ses troupes.

Adoption en Congrès

«Le document que nous avons signé est un accord politique et non un manifeste comme annoncé précédemment. Il renforce l’alliance existante entre les partis politiques membres du RHDP, mais ne fait nullement allusion à la dissolution du PDCI-RDA. Le PDCI vit, vivra et vivra toujours », explique-t-il d’emblée.

Alors que l’accord politique doit désormais être adopté par chacun des six partis – le RDR, l’UPCI et l’UDPCI ont déjà annoncé que leurs congrès extraordinaires auraient lieu respectivement le 5 mai, le 28 avril et le 12 mai -, Henri Konan Bédié assure que le PDCI n’a pour le moment adopté aucun calendrier. « Notre parti est un mouvement autonome, souverain.

Il décidera au moment voulu d’examiner ce document en bureau politique et peut être plus tard en convention ou en congrès », déclare-t-il. Le président du PDCI reste également flou sur un autre sujet, quant on lui demande s’il a validé les statuts du parti unifié proposés par le comité de haut niveau, statuts qui prévoient une période de transition de 12 à 18 mois à chacune des formations pour s’auto-dissoudre et rejoindre le RHDP. « Il faut s’en tenir à l’accord politique, à ce qu’il contient et à rien d’autre », explique-t-il.

« NOUS SOUHAITONS UN SOUTIEN DU RDR AU PDCI POUR LA PRÉSIDENTIELLE DE 2020 »

En revanche, l’ancien président ivoirien se veut intransigeant sur la question de l’alternance en 2020 : « Le PDCI présentera un candidat RHDP pour l’élection de 2020. Nous sommes en discussion avec nos alliés pour qu’ils nous soutiennent. Le PDCI a soutenu par deux fois le candidat du RDR pour en faire le candidat du RHDP. Nous souhaitons un soutien de leur part en 2020. » Que se passera-t-il si le RDR se refuse à le faire ? « Nous appliquerons la démocratie. Chacun se présentera et nous irons aux élections », répond Bédié. « Si Ouattara ne veut pas de l’alternance, nous irons la chercher », précisent ses proches.

Aucun désaccord avec Ouattara ? Henri Konan Bédié refuse de dire s’il a abordé cette question avec le président Alassane Ouattara lors de leur tête-à-tête le 10 avril. « Ce que ne dit pas l’accord politique, il m’est interdit d’en parler », dit-il tout en assurant qu’ADO et lui sont sur la même longueur d’onde. « Nous avons signé l’accord politique ensemble, cela va de soi. » Et de conclure : « Au moment donné les deux poids lourds qui font la politique ivoirienne savent toujours s’entendre. »

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Cyril Ramaphosa est le nouveau président de l’Afrique du Sud. Elu jeudi 15 février en début d’après-midi par le Parlement, après la démission forcée de Jacob Zuma la veille au soir, Cyril Ramaphosa, est âgé de 65 ans. C’est une figure historique de l’ANC dont il a pris la tête récemment, il y a tout juste deux mois. Quel est son parcours ? 

Ellen Johnson Sirleaf lauréate du Prix Mo Ibrahim 2017

mardi, 13 février 2018 21:23 Écrit par

Le Prix Ibrahim 2017 pour un Leadership d’excellence en Afrique a été décerné, lundi à Londres, à Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Libéria, annonce la Fondation Mo Ibrahim au terme de la réunion du Comité indépendant d’attribution du Prix. 

Le chemin aura été «long» mais il a fini par y arriver. George Weah est élu président de la république du Libéria et il a prêté serment ce lundi 22 janvier 2018. Investi dans ses fonction, l’homme a promis peuple libérien de «faire» mieux que ses prédécesseurs et de redonner une «nouvelle couleur» à ce pays qui reviens de loin. Cérémonie d’investiture, nous vous proposons ce récit de nos confrères de Jeune Afrique. 

La commission électorale libérienne a publié ce dimanche 15 octobre 2017, les résultats du premier tour de la présidentielle.