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L'information selon laquelle le délai de la transition qui était prévu pour 36 mois a été revu en accord avec la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et ramené à 24 mois, a été confirmée par le premier ministre et transmise officiellement aux politiques. Un réajustement du chronogramme de la transition s'est donc imposé et cela a été présenté au différents membres de la classe politique ce matin.. « Ils nous ont donc présenté les termes de référence pour que nous puissions l’adopter ensemble et promis de retoucher l’ensemble des partis politiques pour que nous puissions approfondir pour faire des observations sur le nouveau chronogramme afin de respecter le délai des 24 mois », a indiqué Eddie Komboïgo, président de l’ex Chef de File de l’Opposition Politique (CFOP). Dans la même veine que le président de l’ex CFOP, Bala Sakandé, ancien président de l’assemblée nationale ajoute en indique que « ce que la transition est en train de mettre en place, c’est pour la classe politique ». Par conséquent, si cette classe politique n’est pas associée, cela va poser des problèmes » . En outre, Bala Sakandé a ajouté que « des promesses ont été faites pour des échanges en ce qui concerne le système partisan. Bien que ce soit une annonce, nous attendons la concrétisation ». Bala Sakandé, ancien président de l'assemblée nationale. Luc Adolphe Tiao de conclure que « nous voulons que dans au moins deux semaines, l’agenda soit fixé avec des dates biens précises ». Karim Traoré infobf.net (stagiaire)