L'amélioration de l'alimentation des enfants d'âge scolaire constitue un instrument important de protection sociale et de lutte contre la malnutrition pour de meilleures performances scolaires pour le président Roch Marc Christian Kaboré.
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement burkinabè, à travers le Programme national santé, hygiène et nutrition en milieu scolaire 2016-2021 entend concrétiser l’initiative présidentielle qui est d’« assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour». La cérémonie de lancement du projet a eu lieu dans le village de Lemnogo dans la commune de Zitenga.
Le président du Faso, par la voix du ministre en charge de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro, a indiqué que l’objectif du projet consiste à lutter contre la malnutrition pour de meilleurs rendements scolaires. Car, a-t-il certifié, la satisfaction de leurs besoins nutritionnels va avoir un impact sur celle de la population. En plus de lutter contre l’insécurité alimentaire et la faim, a-t-il dit, cela vise à rendre disponible et accessible une alimentation équilibrée en vue d’assurer l’autosuffisance alimentaire des populations vulnérables.
C’est pourquoi, le président du Faso est convaincu que cela passe par l'encouragement au sein des écoles et des communautés locales, la pratique d'activités de production. Il s’agit de l'agriculture, l'élevage et la foresterie comme une nécessité pour offrir « au moins un repas équilibré par jour à chaque enfant».
« Lutter contre le décrochage scolaire »
Tout en saluant ce présent projet, la gouverneur de la région du Plateau central, Nana Fatoumata Benon/Yatassaye, a apprécié l'intérêt porté à l'enfance burkinabè, puisqu'elle est convaincue que l'avenir du pays repose sur une jeunesse outillée pour prendre la relève. Elle a soutenu que cela consiste à relever ce défi de la protection sociale et la lutte contre la malnutrition à travers une qualité de l'éducation.
Le Chef de file des partenaires technique et financier(PTF), Thomas Piras a quand à lui salué le bien-fondé de ce projet qui entre dans le cadre de l’atteinte des objectifs du développement durable. La problématique des populations à avoir une alimentation saine est intimement liée à la capacité de la Nation burkinabè à les alimenter.
A cet effet, M. Piras a précisé que cette initiative avec la production locale constitue un enjeu majeur. Une telle opportunité, a continué le chef de file des PTF, devrait contribuer à une transformation des systèmes alimentaires par le renforcement de la chaîne de valeur des filières agricoles.
Le président de l’inter-professionnel Lait, Al Ayatt Ouédraogo, a rappelé que le lancement de l’initiative présidentielle a été couplé à la commémoration en différé de la journée mondiale du lait, qui est célébrée normalement le 1er juin de chaque année. A l’écouter, cette résolution est une noble vision qui associe les membres du secteur agro-sylvo-pastorale.
Toutefois, il a noté au président du Faso quelques difficultés qui écrasent les élans de développement d’un secteur à fort potentiel économique. Pour ce faire, M. Ouédraogo a rassuré : « Notre engagement par une meilleure organisation de la collecte, de la transformation du lait local. La distribution du lait local en qualité et en qualité ».
Achille ZIGANI
Infobf.net
