Représentant plus de 70% de la population burkinabè, la jeunesse du pays peine depuis des années, à s’impliquer activement dans les instances décisionnelles du pays. Ce constat est fait par l’ANC qui, à travers son président Marc Bonogo, plaide pour une prise en compte effective de la jeunesse dans la gestion de la chose publique, au niveau donc des instances de l’Etat.
Cette démarche a été saluée par le Chef de file de l’opposition Eddie Komboigo, qui n’a pas manqué de témoigner l’engagement de l’opposition pour une implication des jeunes dans cette gestion des affaires de l’Etat. «Tout est à construire ici, mais cela suppose que nous formions les jeunes de sorte à leur permettre d’occuper des postes importants dans tous les domaines techniques et politique », a déclaré Eddie Komboïgo.
Le président de l'ANC Marc Bonogo en compagnie du Chef de file de l'Opposition, Eddie Komboïgo (en blanc)
Toutefois, il a demandé à l’ANC de faire une étude diagnostic afin de déterminer les raisons et les motivations du silence du parlement des jeunes au Burkina Faso. « J’ai demandé de faire une analyse pour savoir pourquoi ce parlement des jeunes a été supprimé ? Est ce qu’il était contre-productif ? Ou quelles sont les raisons ?», s’est interrogé Eddie Komboïgo.
Selon lui, les réponses à ces questions pourraient leur permettra d’identifier le chemin à suivre pour une éventuelle réouverture du parlement des jeunes.
Sibila DABILGOU
Infobf.net