"Après avoir voulu m’assassiner la semaine dernière, aujourd’hui, il faut me confiner par la force dans mon domicile, en privant toute ma famille de toute liberté, de mouvement.
Voilà, c’est le régime d’Alpha Condé", a décrié M. Diallo, appelant à une mobilisation pour demander le départ d’Alpha Condé. Mardi, l’opposition guinéenne devait entamer une marche pour exiger le "départ" du président actuel, Alpha Condé.
Après sa réélection pour un second mandat à la tête de la République guinéenne, Alpha Condé avait remplacé le président du conseil constitutionnel, Kèlèfa Sall puis l’avait remplacé par le vice-président de l’institution, Mohamed Lamine Bangoura.
L’opposition estime que Alpha Condé envisage de briguer un troisième mandat à la magistrature suprême. Tôt le matin, les forces de l’ordre ont quadrillé le domicile de Cellou Dalein Diallo, l’empêchant de prendre part à une marche dite pacifique.
Le patron de la police, le contrôleur général de police Ansoumane Camara Baffoé a donné les raisons de ce quadrillage en ces termes : "le mardi dernier, l’opposition a forcé une manifestation qui n’était pas autorisée et ça a tourné au cauchemar".
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