Adopté le 14 décembre 2010 à Lomé par le Conseil des ministres des Etats membres de l’OHADA, le droit des sociétés coopératives en Afrique est depuis lors, régit par un acte uniforme. Après l’adoption de cet acte, les services techniques en charge des institutions rurales du Burkina à travers une série de sensibilisation, ont invité les acteurs concernés à se conformer à cet acte uniforme de l’organisation. Pour George Kiénou président de l’Union nationale des producteurs du riz du Burkina, c’est l’ensemble de ces dispositions qui ont contraint l’UNPRB à opérer un changement nécessaire, en vue de se conformer à la réglementation en vigueur en matière de sociétés coopératives. Mais pour y arriver, précise George Kiénou, «il est nécessaire d’informer les membres de l’UNPRB à la base» d’où la tenue de la présente assemblée générale.
Georges Kiénou, président de L’UNPRB
Venus des différentes régions du Burkina Faso, les participants seront outillés de façon approfondie sur le nouvel acte uniforme de l’OHADA afin d’analyser son contenu pour choisir la forme de coopérative appropriée et adaptée. En effet, le guide de l’OHADA suggère deux catégories de sociétés coopératives à savoir la société coopérative simplifiée et la société coopérative avec conseil d’administration. «La relecture des statuts permettra à l’UNPRB de dépasser les coopératives sociales pour être des coopératives économiques», a souligné le président de l’Union.
Les participants, à l’issue de la rencontre
L’UNPRB a été créée en décembre 2005. Elle a pour objectif de coordonner les actions des riziculteurs, de les accompagner dans la production et la commercialisation du riz «paddy», de défendre leurs intérêts individuels et collectifs, de participer aux politiques agricoles et rurales. A ce jour, l’UNPRB compte environ 20 000 membres à en croire ses premiers responsables et est structurée de la base au sommet en groupement de producteurs au niveau local, en unions provinciales et coopératives et en union nationale.
M’pempé Bernard HIEN
Infobf.net