« On nous dit que le fait que nous nous entendons tous les trois, c’est contre la CEDEAO, mais nous sommes membres fondateurs de la CEDEAO ; donc nous ne pouvons pas être contre ce que nous avons contribuer à créer. Ce que nous voulons, c’est vivre ensemble. Nous ne sommes pas contre la CEDEAO ni contre qui que ce soit. Nous disons tout simplement que si la CEDEAO veut être respectée, elle doit aussi apprendre à respecter les autres ».
« Je ne sais pas ce que la CEDEAO a fait pour aider le Mali à lutter contre l’insécurité et contre le terrorisme, mais je sais ce qu’elle n’a pas fait au Burkina Faso. Nous avons lutté tout seul. Chaque jour, des Burkinabè tombent, des infrastructures sont dynamitées. Nous n’avons reçu aucune aide de la CEDEAO. De quel droit la CEDEAO va venir nous dicter notre conduite ? Si elle a été absente pendant tout notre parcours, alors elle doit également rester absente pendant que nous cherchons des solutions à nos problèmes et nous laisser continuer notre chemin ».
« Il faut qu’on dise les choses clairement. La CEDEAO a été créé en 1975. Nos pays ont vécu avant 1975, ce qui prouve qu’ils peuvent vivre sans la CEDEAO. Nous souhaitons vivre avec la CEDEAO, mais si elle veut nous empêcher de nous réaliser, nous mènerons notre chemin. La CEDEAO est une structure de coopération et non d’intégration. Si elle reste telle qu’elle est actuellement, même dans 1000 ans, elle n’aura pas d’évolution ». Me Appolinaire Kyelem de Tambela, Chef du gouvernement.
Salamata NIKIEMA
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