Les produits de grande consommation comme le sucre, le riz, l’huile, le savon, le pain, font l’objet de polémique ces derniers jours au Burkina Faso du fait de l’augmentation de leurs prix. Cet état de fait a conduit le cadre de concertation tripartite composé du gouvernement, du secteur privé et de la société civile, à se réunir pour examiner les prix d’un certain nombre de produits, afin de soulager la souffrance des populations. Les responsables de ce cadre ont rappelé que le 26 avril 2016, la structure, réuni en assemblée générale, avait plafonné les prix des produits de première nécessité. Malheureusement, à en croire Stéphane Sanou le ministre du Commerce de l’industrie et de l’artisanat, par ailleurs président du Cadre, malgré ce plafonnement les prix de certains produits ont connu une augmentation.
Une vue des participants
Ce sont au total 13 produits qui feront l’objet d’échange au cours de cette première assemblée générale de l’année 2017 du CCT. Les échanges doivent permettre aux participants, d’obtenir des prix consensuels qui prennent en compte les intérêts des consommateurs sans pour autant nuire à ceux des opérateurs économiques. Pour Pascal Zaida, membre de la ligue des consommateurs, la population a besoin non seulement des produits abordables mais aussi des produits de bonne qualité. Et cette rencontre selon lui permettra de donner des informations nécessaires afin d’éclairer l’opinion publique sur les prix réel des produits de grande consommation sur le marché. Le président du Cadre de concertation tripartite a invité les participants à un échange franc et inclusif pour qu’au sortir de cette rencontre, des propositions concrètes puissent être formulées dans le sens de la facilitation de la vie des populations.
En rappel, le cadre de concertation tripartite a été mise en place par décret le 23 juin 2011 et regroupe le gouvernement, la société civile et les opérateurs économiques. Il a pour missions essentielles de proposer les prix pour les produits de grande consommation et faire des recommandations sur l’organisation de la production et de la consommation. Ce cadre a été créé pour faire face à la cherté de la vie qui avait engendré des crises sociales au Burkina Faso depuis 2008.
M’pempé Bernard HIEN
Infobf.net