Deuxième du genre, ce cadre de concertation permanente d’échanges qui se tient du 20 septembre au 17 octobre 2022, va réunir des participants qui vont apporter leur contribution pour la mission qui leur a été confiée en tant que conseillers du CES.
Le Président de l'institution Bonaventure Ouédraogo, dans son discours d’ouverture, souligne que malgré la situation difficile, le CES s’est d’abord engagé à traiter des préoccupations actuelles et pressantes et d’être à l’avant-garde des réflexions prospectives devant conduire à l’amélioration des conditions de vie des citoyens. En cela, il a cité par exemple la couverture sanitaire universelle qui est devenue une réalité au Burkina Faso.
Bonaventure Ouédraogo, président du CES
Mais, comment accéder à des soins de qualité pour tous et en temps, comment éradiquer le phénomène des médicaments de la rue et tous produits de provenance et qualité douteuse qui envahissent nos contrées ? Des questions qui restent posées. Le président du CES, estime alors que ces interrogations illustrent la complexité de l’équation et la lourde responsabilité des pouvoirs publics en la matière.
«Elles ne dédouanent pas pour autant nos populations qui ont elles aussi, leur responsabilité, leur droit mais aussi des devoirs dans l’atteinte des politiques de santé au Burkina Faso », précise Bonaventure Ouédraogo. Ce dernier, du haut de sa responsabilité de président de la structure, fonde l’espoir que les résultats des travaux issus de cette session permettent au gouvernement et à l’ensemble des burkinabè de relever ce défi.
. Une vue des membres du CES
Augustin Blaise Hien, président de la Commission chargée du développement humain et l’intégration sociale, affirme dans son intervention que la santé de qualité à moindre coût est un indicateur de base pour placer un pays dans un élan de prospérité socioéconomique.
« L’offre de santé dans notre pays est insuffisante par rapport à la demande », dit-il et il ajoute que cela se justifie car, la plupart des structures de soins n’arrivent pas à offrir des soins de qualité et en quantité adaptés aux besoins des populations. A l’en croire, le système de santé rencontre des faiblesses caractérisées par une insuffisance d’agents de santé, la mauvaise qualité des soins, le faible niveau de motivation du personnel de santé, etc.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net