Depuis un an, avec la pandémie du coronavirus, tout est au ralenti au niveau de l’hôtellerie et du tourisme dans le pays. L’association professionnelle des hôteliers et restaurateurs du Burkina Faso qui comptait sur ces événements pour sortir la tête de l’eau, en appelle à une intervention du gouvernement pour sauver leur secteur.
Depuis 2011, avec la mutinerie d’une partie de l’armée et les premières attaques terroristes dans la capitale en 2016, est venue s’ajouter à cela la crise sanitaire due au Covid-19. Ainsi, le secteur de l’hôtellerie et du tourisme traverse des moments très difficiles, selon Célestin Zoungrana, président de l’Association professionnelle des hôteliers et restaurateurs du Burkina Faso.
« Vraiment, le secteur ne se porte pas bien et c’est depuis une année, d’ailleurs, que les touristes ne viennent pas. Ces événements constituaient quand même des sources de financement pour le secteur », précise-t-il. L’organisation des événements tels que la Semaine nationale de la culture, le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou ou encore le Festival panafricain du cinéma et de la télévision était des occasions pour apporter du souffle à leurs finances.
Ces événements annulés, les professionnels de l’hôtellerie et du tourisme attendent des mesures pour soulager un secteur déjà en crise. « Nous souhaitons - que ce soit au niveau des impôts ou au niveau des taxes - que les municipalités, aussi, revoient un peu les taxes parce qu’à l’heure actuelle, rien ne marche », appelle Célestin Zoungrana.
Une commission interministérielle avait évalué les conséquences de la crise sanitaire sur le secteur mais avec le report du Fespaco, un réajustement de cette évaluation est nécessaire, selon le président de l’Association professionnelle des hôteliers et restaurateurs du Burkina Faso.
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