Selon le porte-parole des jeunes ressortissent de la Taopa, Marcel Ouoba, l’Etat a rompu son contrat avec la population de la province. Depuis le lundi 17 octobre 2021 dit-il, « toutes les écoles de la province sont fermées. L’administration qui était inexistante depuis plusieurs communes a rejoint Fada». Marcel Ouoba affirme que les terroristes sont devenu maîtres des lieux et contrôlent les entrées et les sorties de tous les villages et de la province toute entière.
A cette rencontre avec la presse, les animateurs du jour ont dénoncé l’arrêt des institutions financières qui ont plié bagages. Toute chose qui selon eux, marque l’arrêt du développement économique et social de ladite localité. Face à cette situation alarmante, les jeunes ressortissant de la Tapoa, ont informé de leur décision d’être au-devant de la guerre qui leur est imposée, et cela ont-ils signalé, pour répondre aux besoins humanitaires à la faveur des populations restées sur place.
« Nous nous engageons dans cette guerre non pas derrière les Forces de défense et de sécurité, mais devant les FDS. Nous faisons nôtre, cette guerre! », prévient Marcel Ouoba qui indique que leur espoir aux autorités gouvernementales pour la sécurisation de leur zone s’avère minime.
Ces jeunes de la Tapoa disent attendre de l’Etat la réouverture des écoles, la sécurisation des lieux et la restauration de l’autorité territoriale dans leur localité. A en croire leur porte-parole « la Tapoa ne sera pas kidal, ni la Lybie » parce qu’ils sont plus que déterminés et ils invitent la population, les FDS et les VDP au « combat ».
Salamata NIKIEMA
Infobf.net