« Nous avons rencontré la SITARAIL pour comprendre pourquoi avoir décidé du report des travaux a la veille du lancement. Les arguments qui ont été avancés étaient que le fait que le Burkina Faso et le Ghana étaient en train de réfléchir à la construction d’un chemin de fer, cela remettait en cause la viabilité de la ligne Abidjan-Ouagadougou-Tambao », révélé le président Kaboré.
Pour le chef de l’Etat, ces arguments ne tiennent pas, car les deux projets sont bien distincts et ne dépendent pas l’un de l’autre. « Pour nous, le projet entre le Ghana et le Burkina Faso est un projet naissant et ne peut pas être une raison valable pour reporter les travaux », a poursuivi Roch Marc Christian Kaboré.
Selon le chef de l’Etat, la société SITARAIL a, en outre, souligné que le schéma financier de départ lui pose des difficultés de rentabilité et qu’il fallait rechercher des partenaires et des nouveaux financements pour ajuster et réaliser le projet.
Le président du Faso a rassuré que des décisions ont été prises au cours de la 8e Conférence au sommet du TAC pour que les lignes bougent.
Direction de la communication de la présidence du Faso