Promouvoir et vulgariser le numérique comme moyen de paiement au Burkina Faso, c’est l’objectif majeur visé par ce Salon E-commerce de Ouagadougou qui ouvre ses portes ce 29 novembre 2018 à Ouagadougou. Les promoteurs de ce cadre de rencontre et de réflexion, disent être guidé par la ferme volonté de contribuer à booster le commerce électronique au pays des hommes intègres.
Deuxième du genre, ce salon est donc un cadre de rencontre et d’échange entre les acteurs économiques, qui leur propose d’adopter comme méthode de travail, le E-commerce. Le gouvernement veut améliorer le climat des affaires et les investissements dans le pays a rassuré le représentant du ministre en charge du commerce, Joseph Zerbo, directeur de cabinet du ministère.
Et selon ses explications, le gouvernement compte mettre l’accent sur la connexion internet en vue de permettre aux burkinabè de pouvoir utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication comme outil de production et d’accélération de la croissance économique inclusive.
Ce salon E-commerce de Ouagadougou initié par le Réseau des professionnels de la technologie de l’information et de la communication (RPTIC), ambitionne de réunir à un même endroit outils et acteurs économiques pour échanger sur le E-commerce qui est devenu une réalité au Burkina Faso.
Cet évènement vise aussi a apporter des solutions, aux entreprises, aux commerçants, fortement invités à appliquer le E-commerce à leurs activités. Un rêve qui est donc devenu une réalité et le directeur de cet évènement Anselme Mano, n’a pas manqué de manifester sa joie. Pour lui, le numérique a la capacité d’optimiser ceux qui ont un point de vente physique et ceux qui ont ambition de faire la vente en ligne.
Anselme Mano ajoute par ailleurs que le numérique va entrainer la 4eme révolution industrielle dans le monde. C’est sous le thème : « contribution du commerce électronique pour l’émergence des économies africaines » que se tient cette édition de 2018, avec le Rwanda comme pays invité d’honneur.
Pour la deuxième vice-présidente de la chambre des TIC du pays des mille collines, les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont primordiales dans le développement de tous les acteurs.
A en croire Emma Ndoringoma, son pays est présent à ce salon pour partager son expérience et prendre en compte ce qui marche au Burkina Faso. Ce salon est le premier du genre en Afrique de l’Ouest.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net