L'attaque attribuée à des « groupes armés terroristes » a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi. Deux villages situés à 5 kilomètres de la commune de Seytenga, près de la frontière avec le Niger, ont été visés. Trente-et-une personnes ont été tuées d'abord d'abord dans le village de Kourakou, treize autres dans celui de Tondobi. À chaque fois, les victimes sont essentiellement des hommes. C'est jeudi en fin de journée, aux alentours de 18 heures, que des éléments armés ont fait irruption, ouvert le feu, forçant, selon une source locale, les habitants à se réfugier à l'intérieur des maisons. L'attaque a continué pendant plusieurs heures après la tombée de la nuit. « Faire corps » Dans son communiqué, le lieutenant-colonel Sorgho, gouverneur de la région du Sahel, assure que les assaillants ont été mis « hors d'état de nuire », après une offensive des Forces de défense et de sécurité, menée dans la localité. Le gouverneur invite aussi les populations locales « à faire corps » avec les FDS et « s'enrôler comme Volontaires pour la défense de la patrie afin, dit-il, de participer à la défense de leurs localités ». Il y a moins d'un, la commune de Seytenga avait déjà été frappée par une attaque terroriste. En juin 2022, 86 personnes y avaient été tuées. Et ce massacre avait provoqué, selon les chiffres officiels, le déplacement de près de 20 000 habitants.
Burkina Faso: au moins 44 morts dans une double attaque meurtrière dans la région du Sahel Spécial
dimanche, 09 avril 2023 08:14 Écrit par salamata Publié dans Avril 2020Laissez un commentaire
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