Selon l'Agence d'information du Burkina, le Burkina Faso a exprimé «ses doutes persistants sur cette volonté toujours réaffirmée de la disponibilité constante de la Commission de la CEDEAO ‘‘à accompagner les autorités burkinabè dans leurs efforts pour ramener la paix et la sécurité’’, dans un communiqué.
Il est noté que le 30 décembre dernier, la Cédéao a signé une déclaration pour s’inquiéter de la situation sécuritaire aux Pays des hommes intègres et se préoccuper de certaines décisions qu’elle juge «liberticides».
Et toujours selon nos confrères de l'AIB, en réponse à celà , "le Gouvernement burkinabè a rappelé qu’au contraire, les groupes terroristes sont actuellement aux abois et traqués de toute part par les forces combattantes. Il a aussi expliqué que les réquisitions des personnes auxquelles la Cédéao fait cas, s’inscrivent dans le cadre des lois régulièrement adoptées par les représentants du peuple".
Aussi, le gouvernement du Burkina Faso a souligné à la Cédéao son silence sur les enjeux majeurs de la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, notamment sur les massacres et assassinats organisés contre les populations de l’espace communautaire, sur les rançons versées aux terroristes, ce qui les renforce, ainsi que sur les facilitations accordées aux terroristes par des pays tiers.
"Au lieu de s’intéresser à ces questions qui vaillent, la Cédéao préfère s’investir dans la recherche de solutions aux problèmes accessoires ou inexistants", note le gouvernement burkinabè.
Modeste KONOMBO
Infobf.net