Créée depuis 2005 avec le concours de feu Oumarou Kanazoé, la FAIB entend se restructurer. Pour ce faire, elle a organisé la 2e édition de son Congrès placé sous le thème : « Quelles réformes organisationnelles et institutionnelles pour une FAIB plus forte ? », qui réuni 600 participants.
La cérémonie d’ouverture est intervenue dans la matinée du samedi 7 août 2021 à Ouagadougou. De prime abord, le président par intérim de la FAIB, Oumarou Zoungrana s’est réjouit de la présence du Chef de l’Etat, Roch Christian Kaboré, qui a donné un éclat particulier au congrès. Il indique que le maitre mot de ce présent congrès est la réforme de la structure. Selon lui, la rencontre vise à se pencher sur les voies et moyens pour une meilleure organisation. Et cela, poursuit-il, à travers l’installation des instances sur toute l’étendue du territoire.
El Hadj Oumarou Zoungrana, président par interim de la FAIB
Notifiant en passant que la FAIB comporte à son sein, 360 associations, M. Zoungrana évoque que le présidium de la rencontre comprend 4 entités. Le représentant des parrains, Lassané Kaboré, salue cette initiative qui se veut rassembleur de l’ensemble des tendances au niveau de la communauté musulmane.
Tout en appréciant l’équipe sortante pour un travail remarquable, il indique que l’idée est de faire de la FAIB l’interlocuteur privilégié des musulmans auprès du gouvernement. D’où l’intérêt de ce parrainage d’autant plus que le vivre ensemble et la cohésion sociale demeurent des préoccupations quotidiennes pour les citoyens burkinabè. « Dans tous nos actes, nous devons réfléchir et repenser le vivre ensemble. Cela dans le but de consolider la cohésion sociale avec cette situation difficile que traverse le Burkina Faso », soutient le ministre Kaboré.
Invités et autorités
Invité d’honneur à cette cérémonie, le président du parlement burkinabè, Alassane Bala Sakandé félicite la tenue de ce congrès de façon régulière. « Le fait d’assister à ce congrès est une manière de remercier la FAIB pour ses efforts engagés pour la cohésion sociale », rassure-t-il. Sur ce, il s’offusque contre les rumeurs selon lesquelles les autorités ne devraient pas pendre part à ce congrès, du fait que le pays est un Etat laïc.
« Je voudrais dire qu’un Etat laïc, ce n’est pas l’absence de religion. Nous voulons que la population burkinabè se ressaisisse. Nous sommes un peuple diversifié, composé de musulmans, de chrétiens et d’animistes », se prononce-t-il. A cet effet, Alassane Bala Sakandé souhaite le bon déroulement du congrès dont les conclusions peuvent être mises en œuvre au bonheur des musulmans et du peuple burkinabè.
Achille ZIGANI
Infobf.net
