Dans le cadre de sa mission de réconcilier les burkinabè, le ministre d’État en charge de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, a rencontré les responsables des faîtières des associations et organisations de médias ce mardi 18 mai 2021, à Ouagadougou. Il s'est agit pour Zéphirin Diabré de demander le soutien des médias dans la mise en œuvre de sa stratégie de réconciliation nationale au Burkina Faso.
Depuis sa nomination, le ministre d’État Zéphirin Diabré a entrepris une série de concertations avec plusieurs personnalités et institutions du pays et hors du territoire national, afin de les impliquer dans le processus de réconciliation nationale qui nécessite le concours de tous les fils et filles du Burkina Faso.
C’est ainsi qu’après une séance de travail avec le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) et ses collaborateurs le 17 mai dernier, l'homme décide de rencontrer les responsables des faîtières des associations et organisations des médias ce 18 mai 2021 à Ouagadougou.
Au sortir des échanges à hui-clos, un spectacle se produit. Aucun des participants ne veut parler aux journalistes venus couvrir la rencontre, ni Zéphirin Diabré, ni les patrons de presses. Un seul participant s'est prété à nos questions, c'est Sougrinoma Ibrahim Guigma, président de la ligue nationale des directeurs conseillers et chargé de communication et marketing, qui explique que le ministre a sollicité l'aide des médias pour réussir le pari de la réconciliation nationale tant chère au peuple burkinabè.
Sougrinoma Ibrahim Guigma qui s'exprime
"Chaque structure dans sa spécificité a donné sa lecture de l’actualité, sa lecture sur la démarche du ministère d’État en charge de la réconciliation, sa lecture donc de cette construction du chantier de la réconciliation, et chaque structure en ce qui la concerne, a donner ce qui peut être sa contribution, ce qui peut être sa réserve et ce qui peut être éventuellement ses suggestions", a indiqué Sougrinoma Guigma
Toutefois, il a été précisé que d’autres institutions et associations restent à explorer pour réussir ce pari de la réconciliation nationale tant attendu par les burkinabè.
Il s’agit notamment des autorités coutumières et religieuses, des associations et organisations de la société civile, des organisations syndicales et enfin de l’assemblée nationale qui pourrait instituer un cadre légal de mise en œuvre de la stratégie.
Sibila DABILGOU
Infobf.net