Réconciliation nationale : Le CFOP installe son comité de réflexion et va produire un document Spécial

dimanche, 09 mai 2021 17:46 Écrit par  Sibila DABILGOU Infobf.net Publié dans Mai 2020

Après invitation du ministre d’Etat en charge de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale Zéphirin Diabré à la participation au processus de la réconciliation nationale, le cadre de concertation de l’opposition a décidé de prendre une part active dans ce processus, à travers le mise en place d’un comité de réflexion sur la réconciliation nationale. Ce comité a été officiellement installé ce vendredi 7 mai 2021 à Ouagadougou et dispose de quatorze jours pour déposer son rapport au CFOP.

Le comité de réflexion sur la réconciliation nationale mis en place par le cadre de concertation de l’opposition a la charge de produire la part contributive de l’opposition dans le processus de réconciliation nationale préludé par le ministre d’Etat Zéphirin Diabré.

Selon le chef de fil de l’opposition Eddie Komboigo, ce comité aura pour mission de recueillir toutes les données et de mener toute réflexion tendant à enrichir le processus de réconciliation nationale dans l’intérêt supérieur de la nation et dispose d’un délai de deux semaines pour déposer un rapport au CFOP.

Le président du comité dit reconnaitre l’immensité de la tâche qui leur incombe, mais rassure que le comité relèvera ce défi dans le délai imparti. « Nous sommes à mesure de dire que le travail a déjà commencé, le temps presse mais je vous assure que nous n’allons pas nous hâter inutilement, nous allons aller à une allure normale mais nous seront à mesure de sortir le document dans le délai qui nous est imparti. Â» a déclaré Dominique Alain Zoubga, président du comité de réflexion sur la réconciliation nationale.

Il a aussi indiqué que le Burkina Faso n’est pas à sa première expérience de réconciliation nationale.« Dans le village, dans les quartiers, dans les villes et autres, il y a chaque jour de scènes de réconciliation au sein des communautés, au sein des populations et cela ne semble pas être pris en compte dans le subconscient des uns et des autres.

Sans ses efforts de réconciliation à partir du pardon et autres dans les quartiers et autres, nous aurions eu des difficultés à vivre en paix au Burkina Faso. Â» A-t-il conclu.

 

Sibila DABILGOU

Infobf.net

 

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