Grande interview

Grande interview (8)

Le Burkina Faso est dans l’œil du cyclone terroriste depuis près des sept (7) ans aujourd’hui, entrainant une instabilité au sommet de l’Etat avec trois chefs d’Etat en une année (2022) suite à deux coups d’Etat militaires, chacun pensant apporter « la bonne réponse » à la lutte contre le mal qui ronge le pays. Mais hélas, nous y sommes toujours en cette date du 08 février 2023 où nous rencontrons Dr Zacharia TIEMTORE pour une lecture croisée de la situation nationale. Docteur en Sciences de l’éducation et diplômé en Sciences politiques et en Sociologie, l’ancien ministre de l’alphabétisation du Burkina Faso (2011-2013) et député (2013-2014), a une autre approche plutôt atypique quant-à la réponse possible en pareille situation, lui qui, depuis plusieurs années, évolue dans la recherche, l’analyse stratégique et la formation autour de la problématique de la « sécurité humaine ». Co-fondateur et Président de l’Institut Supérieur de Sécurité Humaine (ISSH), voici l’essentiel des échanges que nous avons eus avec lui.

Maxime Kaboré, le président du parti politique le « Parti Indépendant Burkinabè », (PIB), n’est plus à présenter. Burkinabè vivant en Belgique depuis des décennies, l’homme est si attaché à son pays natal qu’il est presqu’aussi présent au Faso qu’en Belgique à cause des cours qu’il dispense désormais dans des universités du pays. Candidat indépendant à la présidentielle de 2010, Maxime Kaboré s’est taillé une carapace politique au pays des hommes intègres malgré son absence physique constatée sur la scène nationale. Ayant saisi l’occasion de son passage au pays, Infobf.net est allé à sa rencontre ce 06 février 2023, pour un temps d’échange et c’est sans langue de bois mais surtout avec le franc-parler qu’on lui connait, qu’il a accepté nous accorder cet entretien qui tourne autour de la situation nationale. Avec lui, nous scrutons politique, sécurité, diplomatie, etc., mais le tout avec le regard que porte les burkinabè de la diaspora sur le mal qui ronge la mère patrie, en cette période sombre de son existence. Maxime Kaboré à cœur ouvert, lisez.

Le communisme libéral comme idéologie ou système de gouvernance, cela peut paraitre nouveau mais il existe bien au Burkina Faso et prôné par l’Alliance pour la Renaissance de la démocratie et l’intégration (ARDI). Cette formation politique dirigée par Ousmane Danfodio Diallo, bien connu de la scène politique burkinabè, est celle qui fait de la batail de l’eau pour les populations, son combat et se fait appeler le « parti de l’or bleu ». Dans cet entretien du 19 mars 2018 que nous avons eu avec lui, Ousmane Diallo nous parle du communisme libéral, cette idéologie dont il est le porteur au Burkina Faso. L’homme a également répondu à nous questions sur certains sujets de l’actualité nationale.

Chercheur indépendant depuis plusieurs années, le Professeur Har-Lor Jean Magloire Somé est de ceux qui disent que l’Afrique détient tout le savoir universel capable de le propulser devant tous les autres continents. Il est celui qui confie avoir atteint le sommet de la recherche en égyptologie avec une découverte capable de bouleverser l’humanité et la logique profane, et ne demande qu’à pouvoir matérialiser cela. Fascinent dans son développement, très à l’aise dans ses démonstrations, nous avons découvert un homme bien en avance sur son temps et dont on peut dire qu’il respecte un principe sacré, celui du « mieux tu sais, plus tu te tais ! ». Mais il a décidé de délier un peu la langue et parler de ses recherches dans cet entretien. Le Pr Har-Lor Somé dit avoir les clés du «Code Dieu», capable d’inverser les rôles et provoquer la migration vers l’Afrique. Lisez.

Le Burkina Faso, depuis quelques temps, est animé par une actualité sinistre avec des jours qui se succèdent et qui se ressemblent, parceque rythmés de désolation de tout genre. Hervé Ouattara, membre fondateur du mouvement Bori Bana, leader du Citoyen Africain pour la Renaissance (CAR), donne sa lecture des récents évènements vécus par le Burkina. Attaques terroristes, décès du président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo, ce sont des sujets que nous avons abordé avec lui le 28 août dernier et sur lesquels, il y va «sans gant», non sans évoquer sa récente sortie hors du pays, un voyage autour duquel beaucoup de choses ont été dites.

Dans le cadre de notre dossier «La Grande Interview», nous avons rencontré Adama Séré, le successeur de Ram Ouédraogo à la tête du Rassemblement des Ecologistes du Burkina Faso (RDEBF). La vie et les ambitions de son parti politique, les sujets brulants de l’actualité nationale comme les PPP, le procès de Blaise Compaoré et des ministres du gouvernement Tiao III devant la Haute cour de justice ou encore, la gouvernance du MPP en 2017, Adama Séré y passe avec la méthode et le genre écologique qui lui sont propres. A cœur ouvert et sans langue de bois, le 1er vice-président de la Fédération des Verts d’Afrique et par ailleurs, directeur de la qualité et de l’audit interne de la SONATUR, donne la position du parti dont il est le premier responsable, le RDEBF.

Maitre Bénéwendé Stanislas Sankara nous a reçu le samedi 19 novembre 2016 pour « La Grande Interview ». Il était 08heures quand nous sonnions à la porte de son cabinet, et lui nous attendait déjà, « pour répondre à toutes les questions et sans tabou ! » nous a-t-il tout de suite lancé. Avec sa double casquette d’homme politique et d’avocat ayant la charge de dossiers dit « pendants », nous abordons des sujets comme le devenir du sankarisme, le dossier Thomas Sankara, sa relation aujourd’hui avec la Mariam Sankara, l’affaire des tablettes des députés etc… Premier président du Chef de File de l’Opposition Politique (CFOP) et aujourd’hui 1er vice-président de l’Assemblée Nationale, son parti traine sur la peau les stigmates du jugement d’une certaine opinion pour son choix d’accompagner le pouvoir en place, mais l’homme parle de constance et dit assumer « sa part de responsabilité » tout en ne faisant « pas un pas sans le peuple ». Dans le franc parlé que l’on lui reconnait, l’homme était ce jour à cÅ“ur ouvert sur les sujets mais parfois, parlait à voix très basse, mot par mot avec une réflexion profonde teintée de pensée. Lisez plutôt.  

Le Burkina Faso, depuis octobre 2014, connait un bouleversement sans précédant dans sa marche historique, les évènements s’enchainent. De l’insurrection populaire aux élections couplées de novembre 2015 en passant par le putsch manqué de septembre 2015, le moins que l’on puisse dire c’est que le mouvement syndical a posé des actes aux empruntes encore visibles de nos jours. Mais pour ce qui est de la lutte syndicale dans son ensemble et dans ce pays des hommes intègres, en réalité, il faut remonter encore plus loin dans l’histoire pour en avoir une quintessence des choses. Qui mieux que Bassolma BAZIE pour en parler ?

Rappel historique troublant, juxtaposition et comparaison effarante des faits, analyse sèche des évènements de l’actualité nationale; c’est dans cette Grande Interview que nous avons eu avec le Secrétaire Général de la Confédération Général des Travailleurs du Burkina (CGT-B). Grogne social, bilan des luttes syndicales, gouvernance politique, nouvelle constitution et passage à la 5ème république, loi 081 etc., Bassolma BAZIE, sans langue de bois et sans détour, répond à nos questions.