Ils ont fait l'actualité ces dernières semaines au pays des hommes intègres. Eux, ce sont les démissionnaires du parti du lion, l'UPC, parmi lesquels des personnalités politiques bien connues du public comme Natanaël Ouédraogo, Justin Compaoré (Poé Naaba) et Aimé Pascal Rouamba.
Ce 29 octobre 2020, ils ont présenté aux burkinabè une nouvelle organisation qu'ils mettent en place, un mouvement et non un parti politique selon eux. « Nous sommes un mouvement et maps un parti politique, mais on pourrait le devenir », précise le cordonnateur du MODEM Natanaël Ouédraogo. Ce dernier indique que c'est suite à une somme de frustrations faites à leur égard et par manque de démocratie au sein du parti, qu'ils ont décidé de quitter l'UPC dirigé par Zéphirin Diabré, chef de file de l'Opposition politique.
« On nous parle de démocratie et la promotion des jeunes. Je peux vous dire que sur la liste des députés de l’UPC candidats aux élections législatives, le plus vieux, c’est Zéphirin Diabré qui devait laisser la place à un jeune. On parle de jeunesse, pourquoi l’UPC n’a pas présenté comme candidat à la présidentielle, un jeune? Laurent Bado du PAREN a montré l’exemple en 2015 en présentant Tahirou Barry comme candidat à l’élection Présidentielle. C’est ça la démocratie. La gestion solitaire et cavalière à l’UPC a contraint 13 députés à refuser la dictature qu’on voulait les imposer », indique Natanaël Ouèdraogo.
Selon ses initiateurs, le MODEM est né pour promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance au Burkina Faso.
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