Le Burkina Faso à travers le Ministère de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles (MAAHM) et de la mécanisation, avec la Plateforme pour la gestion des risques agricoles, veulent stabiliser les systèmes agricoles et la réduction de la volatilité de la production des revenus et des prix. Une telle volonté s’est déclenchée dès la signature en novembre 2019, d’une aide-mémoire pour la participation du pays dans la PARM et le processus pays PARM.
C’est dans cette dynamique donc, que se tient cet atelier de 72 heures sur le partage de connaissances et d’apprentissage sur les risques agricoles au Burkina Faso. Il s'inscrit en droite ligne dans la mise en œuvre du plan d’action, tel que défini par le MAAHM.
Cette rencontre, selon les organisateurs, se donne comme objectif de renforcer les connaissances générales des partenaires nationaux sur les risques agricoles et la gestion des risques. De plus, les participants vont aussi discuter des outils et stratégies en cours qui sont nécessaires. Mieux, leur contribution à cet atelier, est une plus-value à gérer les risques agricoles en cas de catastrophe.
Les participants en salle
Les acteurs sont appelés à un partage des informations, tout en se capitalisant les expériences dans le domaine. Ainsi, durant les deux jours de formation, les participants auront droit à des sessions sur le concept basique sur la gestion des risques agricoles ; les éléments de base pour évaluer les risques, à l’identification des politiques existantes, etc.
Pour le représentant du ministre en charge de l’agriculture, par ailleurs secrétaire générale dudit ministère, Yassia Kindo, les risques agricoles sont un ensemble d'aléas naturels, climatiques, phytosanitaires, économiques et sécuritaires. Chose, poursuit-il, qui entravent les dommages sur l’activité agricole à la faveur de la prospérité du présent secteur.
A l’entendre, l’objectif recherché après une évaluation des risques et une définition des instruments qui visent à développer des projets et programmes pour adresser ces risques. Cela se fera, à son avis, à travers des budgets et programmes des ressources. Au sortir de cet atelier, les résultats attendus sont la maitrise des concepts de base sur la gestion des risques agricoles ainsi que la collecte d’expériences et d’initiatives. Il sera donc question d’informer de la validation de l’étude et des prochaines étapes du processus PARM au Burkina Faso.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net