Après l’Unité de gestion de projets et les responsables des universités publiques et privées du Burkina Faso, formés en 2019 sur les questions de sauvegardes environnementales et sociales, c’est maintenant le tour des leaders d’associations estudiantines et délégués d’étudiants d’être outillés sur ce sujet.
Ainsi, du 7 au 8 juillet 2020, il s’agit pour les premiers responsables du Projet d’appui à l’enseignement supérieur de faire en sorte que ces jeunes comprennent et intègrent en eux, le reflexe de toujours prendre en compte et d’évaluer les impacts environnementaux et sociaux, dans tout projet et programme à mettre en œuvre.
Une vue des participants
Dans la mise en œuvre du PAES, il est question de réaliser plusieurs projets et activités dans le milieu estudiantin. La réalisation de ces différents projets ont des impacts ou incidences environnementales et sociales, d’où l’objet de cette formation qui vise à les outiller sur les questions d’impacts environnementales, mais aussi sociales.
« Je voudrais qu’à l’issu de cette formation, les étudiants s’approprient d’abord les différentes composantes du projet et surtout, qu’ils aient conscience du volet sauvegardes environnementales et sociales », indique la coordonatrice du PAES, Bintou Sessouma. Pour elle, chaque acteur est important pour la réussite de ce projet d’appui à l’enseignement supérieur, dont les bénéficiaires directs sont les étudiants.
Bintou Sessouma, DG de l'enseignement supérieur, Coordonatrice du PAES
Financé à hauteur de 37 milliards de Fcfa par la Banque mondiale dans son axe environnement, le PAES est un projet de développement qui vise à mettre en pôle position, l’enseignement supérieur au Burkina Faso.
Selon le spécialiste en sauvegardes environnementales de ce projet, Aymar T. Kaboré, cette formation est bien en phase avec le Cadre de gestion environnementale et sociale du PAES, qui nécessite la prise en compte du renforcement de capacités des différents acteurs intervenant dans le projet.
Aymar T. Kaboré, spécialiste en sauvegardes environnementales
Durant 48 heures, la cinquantaine de leaders d’étudiants sera outillé sur plusieurs thèmes parmi lesquels on peut citer, « Enjeux et perspectives du PAES », « Instruments de sauvegardes environnementales » et «Mécanisme de gestion des plaintes (MGP) et les VGB».
Pour Awa Guébré/Zaré spécialiste en sauvegardes sociales du PAES, l’objectif général du PAES est d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur au Burkina Faso, puisque plusieurs études ont montré des insuffisances dans ce milieu.
Awa Guébré/ Zaré, spécialiste en sauvegardes sociales
Les participants de cette formation, ont salué l’initiative à sa juste valeur. Pour Karine B. Yonli, étudiante à l’Université Ouaga II et intéressée par les questions d’environnement, les différents modules qui seront développés lui seront utiles dans le cadre de ses recherches et dans la vie active.
Karine B. Yonli, participante ..... une photo de tous les participants à la formation
Après l'étape de Ouagadougou, la série de formation va se poursuivre dans les autres localités où intervient le PAES notamment, Bobo Dioulasso, Koudougou et Dédougou.
M. K.
Infobf.net