Deux jours après que Souleymane Séré, le Directeur Administratif et Financier (DAF) du Conseil supérieur de la communication soit déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), c’est la présidente de l’institution Natalie Somé elle-même, qui est aujourd'hui placée sous mandat de dépôt par le juge d’instruction en charge du dossier les concernant.
Le dossier, c’est celui qui fait cas de soupçons de malversations et de détournements, une mauvaise gestion portant sur la somme de plus d’un milliard de FCFA. Le CSC avait bénéficié de cette somme dans le cadre de l’organisation des élections couplées de 2015 au Burkina Faso.
Ces malversations au CSC avaient été relevées par un rapport d’audit de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC), qui accablait le DAF et la présidente de l’institution.
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