Dans le communiqué signé le 27 novembre 2019 par le Procureur militaire, Pascaline Zoungrana, c’est «aux alentours de minuit» de la nuit du 26 au 27 novembre dernier, que les populations riveraines du Camp Guillaume Ouédraogo ont « appréhendé » un individu suspect et l’ont « dénoncé au piquet du Groupement Central des Armées ».
Conduit au poste du Camp et pendant les formalités pour son transfèrement comme le dit le communiqué, «l’individu a tenté de s’échapper». Il a été « neutralisé » après avoir « refusé d’obtempérer aux multiples tirs de sommations».
Le Parquet militaire indique que l’individu avait à sa possession « une arme blanche» et «plusieurs documents d’identité de trois personnes différentes» et qu’une enquête a été ouverte.
En rappel, le 13 janvier 2019, aux alentours du Camp Guillaume Ouédraogo, un automobiliste avait été blessé et appréhendé suite à des tirs de sommation pour avoir dans la nuit, voulu forcer le périmètre de sécurité du Camp.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net