Dans le cadre de l’amitié entre le Burkina Faso et le Mali, des contacts d’autorités sont réguliers afin de pacifier les deux pays frères en lutte pour éradiquer le terrorisme. En considération des directives et engagements des politiques et particulièrement de la mutualisation des aptitudes et capacités, le CEMGA du Mali, le Général de division Oumar DIARRA a conduit une forte délégation à Ouagadougou ce vendredi 17 mars 2023. Accueillie par le colonel-major David KABRE, Chef d’Etat-major Général des Armées, la délégation malienne était composée de plusieurs officiers d’état-major qui ont échangé avec leurs homologues Burkinabè sur les contours du partenariat opérationnel. Les échanges ont surtout porté sur la mutualisation des efforts et des moyens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Prenant la parole à l’ouverture des travaux, les deux CEMGA ont tour à tour salué l’excellence des relations entre les Forces Armées Maliennes et les FAN. Ils se sont engagés à poursuivre les efforts et à explorer toutes les voies de collaboration susceptibles de contribuer à ramener la quiétude au sein des populations de nos pays. A l’issue des travaux, la délégation malienne a été reçue par le MDAC au cours d’une visite de courtoisie. 

(Ouagadougou, 23 mars 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a échangécet après-midi par visioconférence avec l’équipe nationale de football depuis Marrakech au Maroc. Le Chef de l’Etat a tenu à encourager les Etalons et leur témoigner le soutien de toute la Nation. « Sachez que tout le Burkina Faso est derrière vous. Nous vous soutenons et nous allons vous accompagner demain pour cette rencontre, à distance », a déclaré le Chef de l’Etat à l’entame de son propos. Il a invité toute l’équipe à mener « le combat pour donner de la joie à tous ceux qui portent aussi des kalachnikovs sur le terrain et à ceux qui sont à l’arrière. (…) Les Burkinabè, de là où ils sont, au plus profond des contrées du pays, cherchent souvent la connexion pour avoir de vos nouvelles. Donnez-leur du plaisir, un peu de joie ». L’entraineur des Etalons Hubert VELUD a remercié le Chef de l’Etat pour ses encouragements et rassuré que la motivation et l’engagement des Etalons seront à la hauteur des attentes du peuple burkinabè et bien entendu, du Chef de l’Etat. « Vous avez parlé de combat, je peux vous assurer que toute l’équipe est dans cet état d’esprit et nous sommes touchés par vos propos », a-t-il indiqué. Le Capitaine de l’équipe nationale Bertrand TRAORE a, lui, remercié le Président de la Transition pour tout ce qu’il fait pour le peuple burkinabè. « Nous avons ici la responsabilité des deux matchs ; nous avons l’obligation de gagner pour donner un peu plus de plaisir au peuple burkinabè », a expliqué Bertrand TRAORE. Direction de la Communication de la Présidence du Faso 

Sans avoir joué son troisième match, le Maroc, demi-finaliste du dernier Mondial au Qatar, devient la première nation à se qualifier pour la CAN 2024 en Côte d’Ivoire. En effet, l’Afrique du Sud, qui a perdu contre le Maroc lors du premier match (0-1), a fait match nul face au Libéria ce vendredi 24 mars dans le groupe K (2-2). Dans ce groupe de trois, le Zimbabwe étant suspendu, les Marocains sont assurés mathématiquement de terminer aux deux premières places, synonyme de qualification. 

Le Cameroun et la Namibie n’ont pas réussi à se départager ce vendredi 24 mars. Les deux équipes sont rentrées à la maison sur un nul. Contre toute attente, c’est la Namibie qui a ouvert le score avec un but de Peter Shalulile à la 26e minute. Nicolas N'Koulou a égalisé en fin de rencontre (73e).

Les populations de Pama(Est) ont exhorté hier samedi, le président Ibrahim Traoré à libérer leur localité, sous blocus terroriste depuis une année. Plusieurs personnes se sont réunies le samedi 18 mars 2023 à la cour royale de Pama. Après les concertations, les habitants ont adressé une lettre ouverte au chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré. Ils lui demandent entre autres, de lever le blocus terroriste qui pèse sur eux depuis un an, de remédier aux pénuries alimentaires et aux manques de courant, d’eau et de télécommunications. Agence d’information du Burkina 

La Côte d’Ivoire vient en aide au Burkina Faso dans la lutte contre l’insécurité selon Radio Oméga. Un lot d’équipement militaire d’une valeur de plus de deux milliards de francs CFA a été remis aux autorités de Ouagadougou. Le matériel a été reçu il y a quelques jours, mais Ouagadougou n’a jusque-là fait aucune communication. Composé d’une cinquantaine de véhicules pickup de type « azawad », 1 000 fusils d’assaut AK47 et 100 000 munitions, le matériel a été remis ces jours, dit une source officielle ivoirienne sans plus de précisions. Il y a quelques mois, les autorités de Ouagadougou ont adressé une demande de soutien à la Côte d’Ivoire, explique notre source. Après analyse, le gouvernement ivoirien a décidé de soutenir son voisin par un don en matériel militaire. Selon plusieurs sources, ce don d’un montant de plus de deux milliards de francs CFA a été décidé il y a quelques semaines. Pour les Ivoiriens, il s’agit d’aider les Burkinabè à circonscrire la menace jihadiste sur place. Les deux pays partagent une frontière longue de 540 km. Sur le plan sécuritaire, les deux pays ont déjà mené plusieurs opérations conjointes de part et d’autre de leur frontière. Mais la menace reste toujours présente du côté ivoirien Une source proche de l’état-major général des armées confirme le don au Burkina Faso. Mais aucune autorité politique ou militaire n’a communiqué sur ce soutien venu du voisin ivoirien.

 L’Association des femmes scientifiques du Burkina (AFSCI-B) a appelé mardi à Ouagadougou, lors d’un panel, les décideurs à impliquer davantage la femme dans le processus de recherche de la paix et de la reconstruction de l’Etat. « L’organisation de ce panel traduit l’engagement de l’Association des femmes scientifiques du Burkina (AFSCI-B) à accompagner le pays et à contribuer activement à la prévention des conflits et aux processus de paix ainsi qu’à la reconstruction de l’Etat et à la réconciliation après la fin des hostilités », a déclaré la présidente de l’Association des femmes scientifiques du Burkina (AFSCI-B), Dr Mamounata Belem / Ouédraogo. Advertisement Dr Belem a précisé que le panel visait également à améliorer les compétences et les connaissances des participants (es) sur la résolution 1325 des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité du 31 octobre 2000 à laquelle le Burkina Faso a adhéré. « Cette résolution demande qu’en vertu du droit international, les femmes soient associées, sur un pied d’égalité et à tous les niveaux à la prévention des conflits, à la politique de sécurité et à la reconstruction de l’Etat », a-t-elle indiqué. Le parrain de ce panel, Dr Ludovic Kibora, a précisé que si les progrès se poursuivent au rythme actuel, il faudra plus de 88 ans pour parvenir à l’égalité de genre dans le monde. Il a insisté sur la nécessité de la participation et le leadership des femmes en politique qui contribuent selon lui, « à la gouvernance démocratique et au processus décisionnel ». « Chères femmes scientifiques, de par vos compétences, votre diversité et votre engagement vous avez ainsi toutes les potentialités pour vous impliquer dans ce combat pour la paix et la sécurité afin de préserver les droits de la femme, du jeune et des personnes vulnérables dans un contexte d’insécurité », a conclu Dr Ludovic Kibora. Pour la Colonel des eaux et forêt, Antoinette Guiro, c’est un honneur que les différents corps soit associés au panel. « Si on parle de femme, paix et sécurité, nous sommes interpelées. Notre contribution c’est de partager l’expérience et contribuer à répondre à certaines questions sur implication de la femme pour la sécurité et la restauration de notre pays», a-t-elle précisé. Ce panel est organisé sous le thème « Femmes, Paix et Sécurité », entre dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme. Salamata NIKIEMA Source : Agence d’information du Burkina

 Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla a reçu en audience ce 13 mars la représentante résidente du groupe de la Banque mondiale au Burkina Faso, Madame Maïmouna Mbow Fam. Une visite de courtoisie qui s’est mutée en séance de travail et qui a permis d’échanger sur les questions sécuritaires, les priorités de la transition et l’état d’exécution des projets et programmes de la Banque mondiale au Burkina Faso. La Banque mondiale est un partenaire au développement du Burkina Faso qui intervient dans plusieurs secteurs. De l’éducation à l’agriculture, en passant par la santé, la gouvernance, le transport, les technologies de l’information et de la communication, le Burkina Faso bénéficie de l’accompagnement de cette institution. Pour l’année 2023, un portefeuille de près de 2 000 milliards de F CFA a été mobilisé pour financer les secteurs stratégiques. D’où la nécessité pour cette institution, d’échanger avec les autorités de la transition sur leurs priorités. « L’objectif de notre visite est de féliciter le Premier ministre pour sa nomination et de s’enquérir des priorités de la transition. Il s’est aussi agi d’échanger avec lui, sur le programme de travail de la Banque mondiale, sur les préoccupations liées principalement à la question sécuritaire que nous avons dans la mise en Å“uvre de nos projets et programmes. », a indiqué madame Mbow Fam. Au cours des échanges, le Premier ministre a insisté avec la Représentante de la Banque mondiale que la priorité des priorités pour la transition est la lutte contre le terrorisme. « Si nous n’éradiquons pas le terrorisme, les écoles et les dispensaires que vous construisez dans les villages serviront à qui, si les terroristes viennent chasser la population ? Ça sera des investissements à perte. Il nous faut d’abord restaurer la paix et les autres actions de développement pourront alors suivre », a souligné Me Apollinaire Kyelem de Tambèla. Le Premier ministre s’est par ailleurs prononcé sur la question de la réconciliation qui est aussi un sujet préoccupant pour la Banque mondiale, qui a du reste mobilisé des fonds supplémentaires pour son opérationnalisation. « Il y a deux types de réconciliation. La réconciliation par le haut et la renonciation par la base. La réconciliation par le haut, c’est un arrangement entre les hommes politiques pour sauver leurs intérêts. Nous n’appelons pas cela une réconciliation. Ce que nous appelons réconciliation, c’est la réconciliation par la base. Amener le peuple à se réconcilier avec lui-même et avec ses autorités. Et c’est cette réconciliation que nous entendons engager. Les troubles que nous connaissons sont dus à une fausse réconciliation parce qu’il y a des gens au sommet qui gèrent le destin de millions de personnes, sans eux », a indiqué le Chef du Gouvernement. A l’issue des échanges, la Représentante résidente de la Banque mondiale a soutenu que les priorités de la transition sont conformes à la stratégie de son institution. « Nous avons beaucoup échangé sur l’agenda de la réconciliation, sa vision de la réconciliation et de la refondation de l’Etat. Ces priorités s’inscrivent parfaitement avec notre stratégie pour la région Afrique de l’Ouest, parce qu’un pilier fondamental de la stratégie de la Banque mondiale, c’est la restauration du contrat social. Faire en sorte que la confiance soit établie entre l’Etat et ses administrés et que l’Etat soit là pour répondre aux préoccupations des populations et les protéger. », a déclaré madame Mbow Fam. La Banque mondiale est un partenaire de développement pour le Burkina Faso, avec un portefeuille de 27 projets financés pour un montant global des engagements de près de 2 000 milliards de FCFA en 2023. Sur ce montant, un volume de près de 1 200 milliards n’est pas encore décaissé. Ce montant vise à la fois 13 secteurs d’activités qui devraient permettre d’apporter des solutions de développement dans des domaines aussi variés que l’éducation, la santé, l’agriculture, l’énergie, le développement des infrastructures, des transports, mais aussi la gouvernance et la transformation du cadre macro-économique du pays. Modeste KONOMBO Infobf.net Source : Primature

Deux groupes armés se sont donné rendez-vous dans un bâtiment abandonné au milieu de la forêt. Au bout de quelques instants, des forces armées apparaissent et pénètrent discrètement dans ce bâtiment. Leur objectif : capturer des cibles considérées comme étant de « haute valeur », sans les tuer. Le tout, dans un environnement hostile. Major Nick, supervise cet entraînement. « Lorsque vous entrez pour la première fois dans une maison, vous ignorez comment elle est disposée à l’intérieur. Et les choses changent en permanence, parce que les individus bougent. Il y a beaucoup d’obstacles : des tables, des chaises, des lits… ce sont aussi de potentielles cachettes. » Pendant deux semaines, les militaires se sont notamment entrainés à collecter et à analyser des informations. Cet exercice est organisé de manière régulière depuis 2005. Pour le chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire, le général Lassina Doumbia, cela permet de s’adapter à la menace des groupes armés terroristes.

Pendant deux semaines, 1300 soldats provenant de 29 pays étaient en formation au Ghana et en Côte d’Ivoire pour mieux lutter contre la menace terroriste. Cette formation était notamment organisée par l’opération spéciale de l’US Africa Command.  

Au Burkina Faso, le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés donne, encore une fois, de la voix, face au massacre d’une vingtaine de personnes, le 8 mars 2023, dans la commune de Rollo, dans la région du Centre-Nord.  Selon Daouda Diallo, le secrétaire du Collectif contre l’impunité, des dizaines de véhicules avec, à leur bord, des hommes armés habillés de la même tenue que les Forces armées burkinabè ont fait irruption dans le village de Toessin-Foulbè. Après avoir fouillé le village, ces hommes armés ont extirpé une vingtaine de personnes qu’ils auraient assassinées. Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés exige une enquête judiciaire indépendante et impartiale pour situer les responsabilités sur ce drame. « Tristesse et indignation » « C’est avec une grande tristesse et indignation que nous avons appris ce qui s’est passé à Rollo, plus précisément dans le village de Toessin-Foulbè qui a reçu la visite d’hommes armés burkinabè, en treillis militaire, en compagnie de certains civils armés, également identifiés comme des VDP [Volontaires pour la défense de la patrie] qui sont arrivés dans la matinée du 8 mars, après 9h00, dans le village. » « Ils ont regroupé tous les habitants et, après avoir regroupé tout le monde, ils ont extirpé du regroupement toutes les personnes du sexe masculin qui ont été exécutées froidement à quelques mètres des concessions. Les auteurs ont donné comme mot d’ordre de ne pas enterrer les corps. »