Modeste KONOMBO

Modeste KONOMBO

Déclaration

dimanche, 04 juin 2023 11:50 Publié dans Juin 2020

31 mai 2019-31 mai 2023 ! Voilà quatre ans, jour pour jour, que nos deux camarades, responsables de l’ODJ Yagha, Fahadou CISSÉ, précédemment responsable adjoint à l’organisation au sein du Bureau Exécutif National et président de la section et Hama BALIMA, trésorier général de la section ont été lâchement assassinés aux encablures de Sebba alors qu’ils se rendaient à une rencontre avec le Haut-commissaire de la province, M. Adama Conseiga. Quatre ans au cours desquels les pouvoirs politiques qui se sont succédés et les autorités judiciaires militaires de notre pays n’ont rien fait dans le sens de la manifestation de la vérité. Même pas l’autopsie demandée des corps qui attendent toujours à la morgue de l’Hôpital de Bogodogo. En dehors de l’examen scanographique des corps qui a révélé que les deux camarades ont été criblés de balles, toutes les démarches entreprises dans le domaine judiciaire sont restées sans suite. La commémoration du triste quatrième anniversaire de ce crime crapuleux intervient dans un contexte national particulièrement trouble caractérisé par une crise politique, sécuritaire, socioéconomique et humanitaire aigue. Sur le plan politique, la situation est marquée par l’irruption sur la scène d’une nébuleuse militaro-civile appelée Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Cette nébuleuse dont le peuple burkinabè ne connaît que le président a perpétué deux coups d’Etat en l’espace de huit mois, respectivement sous la direction du Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA le 24 janvier 2022 et sous celle du capitaine Ibrahim TRAORE le 30 septembre 2022. Malgré les promesses et les engagements des premières heures de chaque putsch, la jeunesse populaire et le peuple dans son ensemble font le constat que leurs problèmes pressants comme la sécurité, la vie chère, la garantie des libertés individuelles et collectives, etc., loin de trouver une solution, s’aggravent. Pendant ce temps les discours servis par les tenants du pouvoir tendent à diviser les burkinabè en « patriotes » et en « apatrides ». Les responsables du MPSR 2 poussent leur volonté de limiter les libertés au point d’en faire un objet de chantage contre notre peuple. Comme si c’est à cause des libertés que des Burkinabè sont massacrés dans les quatre coins du pays. Mais cela ne surprend guère les organisations progressistes ou révolutionnaires qui ont toujours expliqué que les putschs militaires sont des aventures dangereuses et sans lendemains où le peuple finit toujours par déchanter. Sur le plan sécuritaire, la guerre civile réactionnaire imposée à notre peuple par les puissances impérialistes et leurs relais locaux dont les groupes armés terroristes se poursuit et s’aggrave de jour en jour. D’importantes parties de notre territoire échappent au contrôle des autorités étatiques. Les populations de ces zones sont sous la furie des groupes terroristes qui leur imposent leur volonté. En 2022, le Burkina Faso occupe la deuxième place dans le monde derrière l’Afghanistan et la première en Afrique des pays les plus impactés par le terrorisme. En effet, l’Institut pour l’économie et la paix qui a établi ce classement révèle que plus de 310 incidents sécuritaires ont été notés avec comme conséquence la mort de 1135 personnes et 496 blessés. De nos jours, ce triste record est surement pulvérisé quand on prend en compte l’évolution inquiétante actuelle de la situation sécuritaire. Sur le plan socio-économique, on assiste à un bradage des ressources naturelles (or, manganèse, etc) aux multinationales impérialistes (russes, turcs, chinoises etc.) avec pour argument l’achat de matériel de guerre. L’augmentation des prix de produits de premières nécessités (essence, riz, huile, etc.) au nom d'un soi-disant effort de guerre. Le pouvoir MPSR2 ne compte pas s’arrêter là. Par la voix de son ministre de l’économie, il annonce l’augmentation prochaine des taxes sur les produits de grande consommation. Pendant ce temps, le régime peine ou ne fait rien pour entrer en possession, par exemple, des restes à recouvrer (RAR) auprès des grandes sociétés privées, de personnalités (anciens ministres, députés, DG, etc.) qui s’élèvent à plusieurs milliards de FCFA. Malgré ce contexte difficile, le peuple burkinabè et sa jeunesse ne cessent de se mobiliser pour exiger la sécurité, la fin de l’impunité et de meilleures conditions d’existence. C’est dans ce sens qu’il faut inscrire les récentes manifestations et autres conférences de presse à Matiacoali dans la région de l’Est, à Nouna dans la boucle du Mouhoun, à Bani dans le Centre-est, à Ouahigouya dans le Nord, avec notamment la sortie des rescapés du massacre de Karma qui rallonge la liste des cas assassinats de masse en attente de lumière. Le jugement récent des dossiers Thomas Sankara et compagnons, de Dabo Boukary ayant abouti à la condamnation des principaux accusés et des signes prometteurs dans le dossier Flavien Nébié dont la reconstitution des faits s’est déroulée à Boussé courant le mois de mai 2023 sont des faits qui viennent raffermir la détermination de la jeunesse et de notre peuple qu’aucun crime commis sur ses dignes fils et ne restera impuni quelle que soit la durée du forfait. C’est pourquoi, nos trois organisations (MBDHP, CISC et ODJ) invitent : - l’ensemble de leurs structures à travers le territoire à marquer d’une pierre blanche ce triste anniversaire par l’organisation d’activités commémoratives diverses, chacune en fonction de ses forces et des réalités concrètes pour exiger la vérité et la justice pour les camarades Fahadou CISSE et Hama BALIMA et pour l’ensemble des victimes innocentes du terrorisme et de la lutte contre le terrorisme ; - la jeunesse populaire à continuer à se mobiliser et à s’organiser pour défendre les libertés individuelles et collectives, apporter sa contribution, aux côtés de l’ensemble des couches du peuple burkinabè, à la lutte contre le terrorisme et pour la révolution, seule alternative capable de mettre fin aux assassinats ciblés et de masse et à la guerre civile réactionnaire en cours dans notre pays. Vérité et justice pour Fahadou Cissé et Hama Balima ! Vérité et justice pour tous les cas d’assassinats ciblés et de masse ! Ouagadougou le 31 mai 2023

Le Ministre de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le Colonel Boukaré ZOUNGRANA, a inauguré la brigade numérique de veille, d'alerte et d'assistance (BNVAA), ce mardi 16 mai 2023 à Ouagadougou. Accueillir, orienter, renseigner, sensibiliser, assister, alerter, sont les principales missions assignées à cette nouvelle Brigade. La Brigade numérique est une sous-unité de la Gendarmerie nationale disposant de matériels informatiques et d'outils numériques qui par leur contact virtuel assure une présence physique de la Brigade territoriale et de l'unité d'intervention la plus proche. Sa création vise donc à offrir aux citoyens un canal de communication direct et accessible avec la gendarmerie nationale notamment à travers les réseaux et les plateformes, à permettre aux usagers de poser des questions, de signaler des problèmes ou de faire part de leur besoin de sécurité, etc.

Kundé 2023

samedi, 13 mai 2023 06:59 Publié dans Mai 2020

Alerte [Kundé 2023] : "Je sais qu'il y'a une enveloppe qui accompagne le lot du kundé. J'aimerais officiellement le dire, de cette enveloppe, je n'en prendrai un rond. je fais don de tout ça aux personnes déplacées internes " (Smarty, Kundé d'or 2023)

 Les Nations-unies se démarquent des propos de Achille Dodé appelant le Burkina à dialoguer avec les terroristes Ouagadougou, 04 mai 2023(AIB)-Le bureau des Nations-Unies au Burkina Faso a affirmé que Monsieur Achille Dodé qui s'est autoproclamé "Jugé de paix", ne fait pas partie des effectifs de l'institution. Par conséquent, les Nations-unies se démarquent des propos de celui qui invite le gouvernement à dialoguer avec les groupes armés terroristes. Agence d'information du Burkina Lire la clarification en intégralité Point de clarification des Nations Unies au Burkina Faso

Le régiment parachutiste commando basé à Bobo Dioulasso et du régiment d’artillerie basé à Kaya sont dissous à compté du ...., C'est une décision du chef de l'État le Capitaine Ibrahim Traoré. 

Adoption du décret sur la mobilisation générale et la mise en garde : déclaration de la porte-parole de l’Union européenne Dans un contexte sécuritaire et humanitaire de plus en plus difficile au Burkina Faso avec une recrudescence d’attaques terroristes, l’Union européenne exprime une fois de plus sa solidarité avec le peuple burkinabè et son engagement à lutter contre le terrorisme. L’Union européenne prend note de la publication d’un décret, le 13 avril 2023, permettant la mobilisation générale, dans des conditions restant encore à définir. Sans remettre en cause la nécessité de donner une forte impulsion à la lutte antiterroriste, l’Union européenne réitère ses messages afin que l’accent mis sur la lutte armée ne se fasse pas au détriment des droits humains et du droit international humanitaire. L’Union européenne encourage les autorités de transition à mener des enquêtes approfondies sur toutes les allégations de violations des droits humains. L’Union européenne réitère également sa forte préoccupation au regard des restrictions de l’espace civique et démocratique. Infobf.net

Dans la nuit du 23 au 24 septembre 2022, des militaires ont fait irruption au quartier Dapoya et ont procédé à des bastonades tout azimut. Un acte de désolation condamné par le Chef d'Etat major général des armées qui, dans ce communiqué qui suit, présente ses excuses aux populations.

C’est un nouveau coup dur porté à l’exploitation artisanale de l’or dans la région du Sud-Ouest. Dans un communiqué rendu public le vendredi 5 février 2021, le gouverneur de la région du Sud-Ouest a annoncé la suspension de toutes les activités d’orpaillage artisanale sur le site de Tambili à compter du lundi 8 février 2021.

Ce vendredi 17 décembre 2021, la Secrétaire générale du gouvernement et du conseil des ministres, Fatimata Benon/ Yatassaye a officiellement installé dans ses fonctions de ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Rosine Coulibaly/Sori. Alpha Barry, ministre sortant, a félicité sa remplaçante, et a exhorté ses désormais ex-collaborateurs à « cultiver l’esprit de renouveau et de dialogue ».

Concours de la plus belle femme su monde, une ivoirienne est arrivée en 3e position et fait bouger toute l'Afrique de l'Ouest.