Le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire de Kyelem a estimé que si le Burkina Faso organise précipitamment des élections alors que le pays n’est pas encore stabilisé, le régime élu pourrait être renversé par un putsch.

Débutée le 24 août dernier, la première édition de la grande finale des jeux nationaux pour la relève sportive a connu son apothéose, le samedi 2 septembre 2023, au stade wobi de Bobo-Dioulasso. La finale a apposée Sacraboutou FC contre Efors Cascades d’où la victoire de l’équipe de Efors Cascades par 4 à 3.

Le comité d’organisation du Tour du Faso était face à la presse, le mardi 3 octobre 2023. Objectif, annoncer que tout est prêt pour la tenue de la 34è édition du Tour du Faso. Cet évènement qui va mobiliser du monde est prévu se tenir du 26 octobre au 6 novembre prochain.

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi en séance ordinaire sous la présidence du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE. Plusieurs dossiers importants ont été examinés et validés pour la bonne marche de la Transition, selon le porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean-Emmanuel OUEDRAOGO.

Le lieutenant-colonel Évrard Somda est relevé de ses fonctions de Chef d'État Major de la Gendarmerie nationale et remplacé par le lieutenant-colonel Kouagri Natama. C'est la décision prise par décret, le 04 octobre 2023 par le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. Ont également été nommés, les commandants Tindnéré Bernard Koalga et Abdoul Karim Dao respectivement, chef de corps du bataillon matériel et chef de la division logistique de l’Etat-major général des armées. Voici le décret.

Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, a assisté ce lundi, à l’audience solennelle marquant la rentrée 2023-2024 des différentes juridictions de notre pays. Le Premier président de la Cour de cassation, Mazobé Jean KONDE a traduit la reconnaissance de l’ensemble des acteurs de la justice au Chef de l’État.

Habitants des villes et des campagnes, Comme chaque année depuis 1985, telle qu’instituée par l’Assemblée générale des Nations Unies, le monde entier célèbre la Journée mondiale de l’habitat, le premier lundi du mois d’octobre. Elle constitue une occasion pour l’ensemble des acteurs de réfléchir sur l’état de nos villes, de rappeler le droit de tous à un logement décent, aux services urbains de base et aux opportunités sociales et économiques, mais aussi et surtout sur la responsabilité collective et individuelle de nous, décideurs et des citoyens, en vue de façonner au mieux, l’avenir de nos centres urbains et ruraux.Cette année, la 39ème Journée mondiale de l’habitat est célébrée sous le thème « Économies urbaines résilientes. Les villes, moteurs de croissance et de reprise ». Ce thème est évocateur du rôle que jouent ou doivent jouer nos villes en tant que facteurs de développement des pays du monde entier. Il offre donc l’occasion aux gouvernants et la société civile ainsi qu’à toutes les parties prenantes, de mettre l’accent sur le rôle des villes dans le relèvement après les crises – qu’il s’agisse de la COVID-19, des ralentissements économiques, des conflits ou des urgences climatiques dans nos actions – et d’explorer comment nos villes peuvent mieux positionner leurs économies au profit de leurs résidents et créer de la résilience.L’année 2023 a été particulièrement difficile pour les économies urbaines. La croissance mondiale devrait reculer à environ 2,5 %, soit le taux le plus bas depuis 2001, à l’exception de la crise de la COVID-19 en 2020 et de la crise financière de 2009. Pour soutenir la croissance et la reprise, le monde aura ainsi besoin de villes capables d’absorber, de se redresser et de se préparer aux futurs chocs économiques. Compte tenu de la contribution majeure des villes aux économies nationales, l’avenir des pays sera déterminé par la force économique des zones urbaines. Habitants des villes et des campagnes,Pour notre pays, durement éprouvé par les crises sanitaire, sécuritaire et humanitaire, ce thème est interpellateur sur les mesures et actions à entreprendre dans nos villes et localités afin d’une part, de faire face à la crise urbaine consécutive à la crise humanitaire et d’autre part, à rendre nos villes plus résilientes dans une perspective de relèvement post crise. En effet, la crise sécuritaire que notre pays vit depuis quelques années déteint durement les socles de nos villes, avec l’afflux des populations essentiellement vers les centres urbains. La croissance démographique urbaine spontanée accentue la pression sur le foncier urbain avec la prolifération des zones non-loties, particulièrement dans les périphéries, les services urbains de base, les ressources économiques et financières. La dynamique actuelle de redistribution forcée de la population du territoire national bouleverse par ailleurs la hiérarchie urbaine de notre pays.Conscient que notre présent et notre avenir se jouent aussi dans les villes et au regard du contexte sécuritaire et humanitaire actuel, le Gouvernement de la Transition est porteur d’une série d’initiatives et d’actions volontaristes à visage humain, de construction et de renforcement de ses villes ; des villes où le déplacé interne, l’habitant de la zone précaire et les autres citadins jouissent du même droit qui est celui de bénéficier des opportunités qu’offre la ville à ses habitants, notamment en termes de logement et de cadre de vie digne, d’activités économiques, d’accès aux emploi, etc.C’est dans cette optique que l’intérêt est porté sur :La maitrise de l’occupation et de l’extension des villes Ã  travers la planification urbaine. Il s’agit spécifiquement de revisiter les outils de planification mis à la disposition des villes à forts défis sécuritaires et plus globalement de repenser l’approche de planification mise en Å“uvre jusque-là. Sur ce registre, il y a lieu de requestionner notre armature territoriale pour oser des actions audacieuses de reconfiguration territoriale, en tirant partie de l’"opportunité" qu’offre la situation actuelle. Il y va de la durabilité de notre résilience future face aux éventuels chocs exogènes post relèvement ; Opérer un traitement d’urgence pour les villes et localités à forte prégnance de personnes déplacées internes ; Mettre en Å“uvre des projets et programmes urbains à forts impacts socio-économiques. Deux programmes majeurs dont la finalité est de créer des économies locales fortes et ainsi renforcer le rôle de moteur du développement économique de nos villes sont initiés : il s’agit du Programme de développement urbain et du Programme de restructuration des zones d’habitat spontané et d’apurement du passif. Le Programme de restructuration des zones d’habitat spontané et d’apurement du passif qui est un programme inclusif, est mis en Å“uvre par et pour nos populations autochtones et déplacés internes vivant dans des zones précaires tout en respectant les principes directeurs de bonne gouvernance, de la participation et du partenariat, de l’équité et du genre. Il s’appuie sur un mécanisme endogène de financement, en droite ligne de la vision impulsée par le Chef de l’Etat. A terme, ce Programme induira la création de plus d’un million d’emplois directs ; ce qui devra contribuer à soulager les villes avec la pression générée par la crise actuelleHabitants des villes et des campagnes,Le logement sert à la fois d’abri et d’espace d’organisation pour réaliser les différentes activités de la vie courante ; il constitue donc un besoin fondamental du citadin. C’est pourquoi, outre les actions mentionnées, le gouvernement de la Transition, a, à travers le Plan d’Actions pour la Stabilisation et le Développement, et avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers, engagé de nombreux projets visant d’une part, à offrir un logement décent à des populations déplacées internes qui, en rejoignant les villes, n’ont pour seul espoir que de profiter comme des millions d’autres habitants de ce que la ville peut leur offrir comme sécurité et opportunité. Les fondements de cette option gouvernementale pour la facilitation de l’accès au logement décent a été la conduite à son aboutissement, de la reforme sur la promotion immobilière traduite par son adoption par l’Assemblée législative de Transition, le 20 juin 2023.C’est le lieu pour moi, de vous rappeler, chers Habitants des villes et des campagnes, chers acteurs du développement urbain, que le pouvoir de transformer nos villes réside en chacun de nous et qu’ensemble, nous avons le devoir de nous investir, chacun en ce qui le concerne, pour la construction de villes inclusives, résilientes et durables, gage d’un avenir meilleur pour tous.

Bonne Journée mondiale de l’habitat 2023 !

Mikaïlou SIDIBE

 

Par Modeste KONOMBO

Infobf.net

 

Il se tient du 28 au 30 octobre2021, une session de formation des membres du Réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion du genre (RJCPG) en « approche genre basée sur le système d’apprentissage et de mise en action du genre (GALS) Â». L’objectif de cet atelier était de définir une stratégie pour le déploiement du GALS au sein du réseau. Cette formation est une initiative du projet Neer-Tamba qui a voulu permettre aux membres de RJCPG, de mieux maitriser les 5 outils de l’approche genre GALS. 

(Ouagadougou, 31 octobre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présidé ce matin la cérémonie commémorative d’hommage aux martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, et du coup d’Etat du 16 septembre 2015.

Le tribunal militaire a tenu une audience concernant le procès du président Thomas Sankara et de ses 12 compagnons le mardi 26 octobre 2021 à Ouagadougou. Le déroulement du procès a connu l'audition du premier prévenu, Ilboudo Yamba Elysée soldat de première classe qui a plaidé coupable et dit avoir oublié  de certaines actes lors de putsch du 16 octobre 2021.