Avec pour vision un Burkina nouveau et debout en harmonie avec son peuple, le parti Progressiste unis pour le renouveau compte définitivement tourner le dos à tous les modelés qui lui ont été imposés au par avant, «pour oser inventer l’avenir qui sera dirigé par des hommes et des femmes dignes et compétents».

Pour ce mouvement politique, après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le peuple insurgé n’a pas trouvé parmi les sankaristes un leader charismatique capable de porter ses aspirations. Et pour ce parti, le Burkina Faso s’est vu contraint au «changement dans la continuité en lieu et place d’une véritable alternance de rupture souhaité et attendue».

Pour le patron du PUR, Wahir Justin Somé, les burkinabè dans leur immense majorité ne sont plus satisfaits de cette classe politique qui est bloquée sur les mêmes personnes et qui a une offre politique inadaptée depuis plus d’une trentaine d’année. Pour l’ancien militant du parti de l’œuf, l’UNIR/PS, la situation actuelle appelle à un sursaut patriotique afin de redonner confiance et espoir au peuple en mal de sa classe politique.

A la question de savoir si le député Alexandre Sankara, ne serait-il pas dernière cette formation politique, le président du PUR, dira que ce dernier est un député UNIR/PS et qu’il n’a rien à voir avec leur mouvement politique.

Selon les explications de Justin Somé, ce nouveau-né dans le paysage politique du Faso compte prendre part aux élections présidentielles et législatives en 2020. Et pour ce faire, il souhaite promouvoir les ruptures salvatrices en offrant à tous les compatriotes un cadre d’expression et de mobilisation pour s’engager dans une action politique.

Les membres du parti Le PUR lance un appel à tous les compatriotes à les rejoindre afin de sceller un pacte pour un projet de société alternatif et radicale. Justin Somé et ses camarades comptent créer des conditions d’une gouvernance et d’une société forte à la hauteur de leurs ambitions.

Salamata NIKIEMA

Infobf.net