C’est sur invitation du président du Faso, que l’opposition politique était au palais de Kossyam, dans la matinée de ce jeudi 19 avril 2018. Les échanges ont tournés sur deux sujets touchant la vie nationale. «Notre position en tant qu’opposition politique, c’est qu’il faut finir définitivement avec les faux rendez-vous», a d’emblé laissé attendre le chef de file de l’opposition à sa sortie d’audience, sur la question du vote de nos compatriotes vivant à l’étranger.

Zépherin Diabré, va aussi ajouter qu’en 2020, il faut que les burkinabè vivant à l’étranger puissent voter et exprimer leur droit civique. Pour le vote des burkinabè de l’extérieur, les audienciers ont rappelé que la décision qui avait été prise à son temps, avait été fortement motivée par une requête de l’opposition.

Le chef de la délégation de l’opposition a insisté sur le fait que nos compatriotes vivant hors du pays sont des burkinabè comme ceux vivant au pays. Et pour lui, il est important qu’ils puissent participer à la vie de la nation dans le cadre de la prise de décision qui engage son avenir, c’est un droit absolu, a-t-il ajouté.

Il a également signifié que cette promesse a été faite aux burkinabè depuis bien longtemps et qu’elle n’a toujours pas vue le jour. Concernant la constitution, l’autre sujet abordé avec le chef de l’Etat, le patron de l’opposition a indiqué qu’ils vont ensemble trouver une formule pour qu’elle soit adoptée et garantir son effectivité.

Selon Zépherin Diabré, les discussions vont se poursuivre dans les semaines à venir pour faire en sorte que cette constitution tant voulue soit adoptée et effective.

Salamata NIKIEMA

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