Le premier sujet évoqué est la crise qui oppose le gouvernement du premier Paul Kaba Thièba à la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) sur l’application du protocole d’accord signé l’année dernière. Le protocole qui prévoie valoriser le statut de l’enseignant burkinabè, piétine lors de sa mise en œuvre.
Pour ce faire entendre, les enseignants ont décrété depuis le lundi 3 décembre 2018 la suspension des évaluations. Pour Adama Séré et ses camarades, «si des éducateurs en arrivent à bouder le « bic rouge », c’est qu’ils ont été poussés dans leur dernier retranchement », c’est pour cela qu’ils invitent le gouvernement à veiller au respect de la parole donnée.
La note de 4,91 sur 10 obtenue par le Président du Faso pour la gestion de ses trois ans de pouvoir, rendue publique par le sondage du centre pour la gouvernance démocratique (CGD) dans le cadre du « Présimètre », traduit selon le CFOP «l’échec lamentable du régime Kaboré ». Et pour les conférenciers, aucun secteur ne marche trois ans après l’arrivée de Roch Marc Christian Kaboré au pouvoir. De la sécurité à l’économie, de la santé à l’éducation en passant par les infrastructures et la réconciliation nationale, «tout est en panne et en décadence» regrette l’Opposition politique.
L’autre sujet qui fâche au sein du CFOP reste toujours l’arrestation de Safiatou Lopez, poursuivie pour complot et incitation à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline. «Et cela fait trois mois que dame Lopez croupis en prison avec un état de santé de plus en plus fragile », relatent les conférenciers. Au regard de la situation, l’opposition politique exige sa libération et dit prendre pour responsable le pouvoir MPP d’éventuels problèmes qui surviendraient suite à cet emprisonnement.
Le dernier sujet abordé face à la presse lors de ce dernier rendez du mardi de l’opposition de l’année 2018, c’est la rencontre du lundi 17 décembre 2018 entre le gouvernement et la Coalition contre la vie chère (CCVC). Une rencontre au cours de laquelle le gouvernement a affirmé son regret à la CCVC de ne pouvoir réduire les prix des hydrocarbures à la pompe, augmentés de 75 francs CFA il y a quelques semaines.
Sur le sujet, l’opposition politique se dit déçue de cette attitude du gouvernement. Adama séré va dons ajouter qu’ils sont solidaires des revendications de la CCVC. «Pendant que des ministres construisent des résidences luxueuses sur le dos du peuple, on demande aux citoyens lambda de serrer la ceinture », s’indigne ce dernier.
Michael TOUGRI
Infobf.net