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Lutte contre le néocolonialisme : «Le procès du peuple» aura lieu ce samedi 17 novembre 2018 Spécial

vendredi, 16 novembre 2018 14:43 Écrit par  Salamata NIKIEMA/Infobf.net Publié dans Politique

Procès du peuple contre la France-Afrique, le top départ sera donné autour d’un meeting ce samedi 17 novembre 2018 à la maison du peuple. C’est le principal message qui a été livré à la presse par l’ONG Urgence Panafricaniste ce mercredi 14 novembre 2018, à Ouagadougou. Dirigé par l’activiste panafricaniste Kemi Seba, cette organisation d’éveil de conscience, de lutte pour la libération des africains du joug de l’occident, lance « le procès du peuple contre la Françafrique », un concept nouveau avec un engagement qui va plus loin. 

« Urgence Panafricaniste » passe à une autre étape dans sa lutte contre le néocolonialisme, contre la mal gouvernance, la corruption et le sous-développement, entretenus par ceux qu’elle qualifie de puissances impérialistes. Dans la capitale burkinabè, symbole de la résistance africaine selon Kemi Seba, l’heure du procès contre la Françafrique a sonné.

Un procès qui va s’organiser autour d’un meeting à la maison du peuple, au cœur de la capitale burkinabè. Une approche selon le président de l’organisation, qui vise à la sensibilisation et la conscientisation des masses populaires sur les enjeux du système Françafrique sur le continent africain.

Pour le panafricaniste interdit de séjour en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry et au Sénégal pour ses opinions, on nous a fait croire pendant longtemps, que nos dirigeants sont le malheur des africains, un discours en partie vrai mais, pour lui les vraies raisons sont à chercher ailleurs notamment dans la Françafrique.

kemi-seba-2-infobf.netKemi Seba, président de "Urgence Panafricaniste"

Pendant 20-30 ans tout a été fait idéologiquement pour que le peuple africain pense que les problèmes qu’il rencontre ce sont ses dirigeants, explique Kemi Séba. Il ajoute que le génie de la Françafrique c’est d’avoir poussé le peuple a pensé que le seul ennemi était ses responsables politiques.

Aujourd’hui, pour ces panafricanistes, la lutte doit être bicéphale. Lutte contre la mal-gouvernance et contre le néo-colonialisme, pour le conférencier, ce sont deux facettes de la même pièce.

Lors de cette conférence de presse, comme lors de toutes les autres sorties au Burkina Faso concernant le débat sur le panafricanisme, Kémi Séba avait à ses côtés le président du Citoyen africain pour la renaissance (CAR). Hervé Ouattara qui s’investi dans cette bataille, est également convaincu comme son ami Kemi, que tant qu’on ne luttera pas contre les forces exogènes et les forces endogènes corrompus, le néo-colonialisme perdurera plus que jamais sur le continent africain.

A ce rendez-vous du samedi 17 novembre, les participants auront droit à la parole pour donner leur vision sur la France-Afrique, «la parole sera libérée» a insisté Kemi Seba. Au terme de ce procès selon ses propos, il y aura une synthèse des réflexions et un mot d’ordre sera donné à toutes les sociétés civiles quand a l’attitude à adopter face au système de la France-Afrique « qui pille le continent le plus riche et où malheureusement, on trouver la population la plus pauvre » s’indigne l’activiste écrivain franco-béninois.

Après le Burkina Faso, ce sera le tour des masses populaires de la République centrafricaine, d’accueillir l’ONG et de faire le procès de leur peuple contre . Un peuple qui selon l’organisation, peine à concilier ses fils autour d’un idéal commun.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net