« Le Burkina Faso a besoin de bien plus que des balles et des bombes. L’engagement militaire seul ne permet pas de protéger les communautés vulnérables. Les états soutenants les efforts militaires pour réprimer les violences n’ont pas encore répondu aux énormes besoins humanitaires avec la même intensité », a déclaré le Secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), Jan Egeland. Par ailleurs, il ajoute que : « Dans la ville de Barsalogho, au nord du pays, j’ai entendu des histoires de certains des 70 000 habitants qui ont récemment fui. Ils survivent dans des camps où les besoins en eau, nourriture et éducation sont majeurs. Notre travail est gravement entravé par l’insécurité et le manque de financement. Les états n’ont pas compris qu’il s’agit de la crise de déplacement ayant la croissance la plus rapide au monde. Nous assistons à une réponse humanitaire minimale pour une catastrophe humaine maximale ». Et pour conclure, il déclare : « Nous devons de toute urgence renforcer notre présence pour apporter l’aide et la protection dont ces familles ont besoin. Beaucoup m’ont dit qu’ils ne dorment pas la nuit par crainte de nouvelles attaques. La plupart sont des mères célibataires, les maris et les pères étant souvent morts ou ayant fui les attaques visant souvent les hommes ». Infobf.net