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Dialogue politique national : Un seul point de désaccord Spécial

mercredi, 24 juillet 2019 19:00 Écrit par  Salamata NIKIEMA/ Infobf.net Publié dans Politique

À cette traditionnelle rencontre avec la presse, tenue le mardi 23 juillet 2019, l’Opposition politique burkinabè CFOP-BF fait le bilan de sa participation au dialogue Politique. Des résultats de ce débat, seul un seul point n’a pas trouvé consensus et c’est l’utilisation de la carte consulaire comme document d’enrôlement et de votation pour les burkinabè de l’étranger.

Après les conclusions des travaux du dialogue politique, l’Opposition politique burkinabè était face à la presse ce 23 juillet 2019, pour donner sa lecture de la «chose». « Les travaux se sont déroulés dans une bonne ambiance », indique d’amblé Zéphirin Diabré le chef de file de l’Opposition. Le CFOP-BF dit avoir joué sa participation en prenant part à ce dialogue et que pour elle, il appartient désormais au pouvoir en place de traduire les engagements, pour donner tout le sens aux discussions qui ont eu lieu, conformément aux engagements du Président du Faso. 

Face aux journalistes et à ses côtés les autres membres de l’opposition dont les chefs de partis politiques comme Eddie Komboigo du CDP, Zéphirin Diabré, le porte-parole, fait remarquer que ce dialogue a obtenu un consensus sur des revendications du CFOP-BF. Mais, selon lui, cela ne doit pas être interprété « comme une pose d’armes de l’Opposition, ou une raison pour le CFOP-BF de se traire quand ça ne va pas ».

De l’avis du Président du parti du Lion, la majorité continuera à gouverner et « nous (Ndlr : l’Opposition) continuerons de jouer notre rôle de veille et de critique constructive, pour le bien-être de la nation ».

Deux grands points étaient inscrits à l’ordre du jour du dialogue politique convoqué par le président Roch Kaboré et c’est, « le Code électoral et les élections de 2020 », et « la situation nationale ».

En ce qui concerne le premier point le Code électoral et des élections de 2020, l’Opposition précise qu’un consensus a été obtenu, d’où le maintien du calendrier électoral en l’état, les élections couplées présidentielles et législatives en 2020 et les élections municipales en 2021. La date du référendum a été laissée à la discrétion du Chef de l’Etat, sans toutefois donné la possible de le coupler avec une quelconque autre élection. Le maintien en vigueur de la carte d’électeur de façon transitoire jusqu’en 2021, la prise en compte des « déplacés forcés » dans les élections, etc. 

Pour la situation nationale, l’Opposition souligne que les débats ne pouvaient se mener sans aborder la question sécuritaire, notamment le terrorisme, et d’autres questions importantes dont la fronde sociale et la réconciliation nationale. Pour les opposants, des propositions pertinentes ont été faites, à même de contribuer à trouver des solutions aux problèmes que connait le pays.

A en croire le conférencier principal Zépherin Diabré, sur la question sécuritaire, les participants au dialogue politique ont pris la résolution de «contribuer davantage à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violant». Et que le dialogue a dénoncé la stigmatisation des communautés tout en recommandant d’ériger cette stigmatisation en délit. 

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net