Les grandes villes du pays comme Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Kaya et Ouahigouya sont prises d'assaut par des manifestants pour exiger alors son départ. La journée du 1er octobre à Ouagadougou est rythmée par des tirs nourris d'armes dans certaines casernes dont le Camp Baba Sy et vers le Palais présidentiel à Ouaga2000.
Regroupés dans les coins stratégiques de la ville dont le rond point des Nations-Unies, devant la Base aérienne 511 et même à la Place de la Nation, les manifestations refusent de bouger tant que le lieutenant-colonel Damiba n'aurait pas abandonné. 
Des barricades spontanées sont érigées partout pour bloquer les voies d'accès ou de sortie de la ville comme c'est le cas du côté de la Pâte d'Oie, la confusion est totale.
Dans la foulée, au petit matin du 02 octobre, un convoi de l'armée en passage à la Place de la Nation a été vivement acclamé par les manifestants et l'on a pu apercevoir un militaire qui brandissait et faisait flotter le drapeau russe et ce fut l'extase total.
Des cris de joie dans la foule, c'est l'extase. Les manifestants viennent de voir là un geste qui les réconforte dans l'une de leur exigence qui est le départ de la France du Burkina Faso et le partenariat militaire avec la Russie pour la lutte contre le terrorisme.
Infobf.net
