Dans le communiqué final du sommet, "la Conférence réitère sa ferme condamnation " du coup de force perpétré contre le président Alpha Condé.
Les chefs d’Etat se sont alors prononcés pour " le maintien de la suspension de la Guinée de toutes les instances de la CEDEAO jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel " et " la tenue, dans un délai de six (6) mois, des élections présidentielle et législatives pour la restauration de l’ordre constitutionnel ", des scrutins auxquels les membres de la junte militaire dirigée par le colonel Mamady Doumbouya ne pourraient participer.
Les chefs d’Etat envisagent une " mise en œuvre des sanctions ciblées " contre les responsables de la junte et appellent l'Union africaine, les Nations unies et les partenaires au développement à " endosser les décisions prises ", l'ambition étant la restauration de l'ordre constitutionnel.
S'agissant du Mali, ils jugent " le délai non négociable de février 2022" pour la tenue des élections et invitent instamment les autorités de la Transition malienne à se conformer à ce calendrier.
Les chefs d’Etat qui s'inquiètent de la résurgence des coups d'Etat, ont " instruit le président de la Commission à initier le processus de réexamen du Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance de 2001 afin de renforcer la démocratie, la paix, et la stabilité " dans l'espace communautaire.
Direction de la communication de la présidence du Faso