La réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts est une thématique et une problématique plus que d’actualité et d’une importance capitale pour un pays sahélien comme le Burkina Faso. C’est conscient de cela et dans l’optique de réduire les enjeux environnementaux dans le pays, que le Programme d’investissement forestier a initié, en tandem avec la représentation des élus nationaux, ce séminaire de formation à l’endroit de députés.

Le PIF, porteur de ce combat, est lui-même porté par le gouvernement burkinabè à travers son département en charge de l’environnement. Ce programme a une envergure internationale qui implique plusieurs pays, avec le Burkina Faso comme unique pays sahélien.

Le ministre de l’Environnement de l’économie verte et du changement climatique, Nestor Bassière, présent à la cérémonie d’ouverture des travaux, a indiqué que les enjeux liés aux changements climatiques sont importants pour le Burkina Faso.

Le ministre en charge de l'environnement Nestor Bassière

De l’avis du ministre, le processus REDD+ est une opportunité pour le Burkina, de se faire des financements nouveaux et additionnels, qui, sans doute, vont contribuer à financier les objectifs de lutte contre les changements climatiques, la réduction de la pauvreté en milieu rural au profit des communautés vulnérables aux effets des changements climatiques.

La REDD+ se positionne donc comme un outil qui permet la mise en œuvre des stratégies de réduction des émissions de gaz à Effet de serre et d’amélioration des conditions de vie des populations qui dépendent des forets.

Permettre aux parlementaires, eux qui ont la charge de voter les lois, d’avoir des connaissances précises sur le processus de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, est le principal objectif, visé par cette rencontre.

Député Alexandre Tapsoba, président du Réseau des parlementaires/environnement

Existant depuis le 24 mars 2016, le Réseau des parlementaires burkinabè sur l’environnement, les changements climatiques, l’économie verte et la biodiversité, maillon important de la chaine de sensibilisation sur ces questions de changement climatique est donc une cible triviale pour le PIF, dans la réussite de sa mission.

Selon le président du Réseau, le député Alexandre Tapsoba, leur structure se donne pour mission la conscientisation et la mobilisation des acteurs autour des questions de l’environnement dans une perspective de lutte contre la pauvreté et pour l’atteinte d’un développement durable.

Pour ce faire, il a invité les participants à une assiduité et à une attention soutenue aux cours de cette activité de formation, afin de s’approprier les outils qui seront mis à leur disposition.

Issaka Zongo, représentant du Président de l'Assemblée nationale

Une telle initiative est à saluer du fait que le pays est sous l’effet des changements climatiques à cela s’ajoute la dégradation des forêts, dira le représentant du Président de l’Assemblée nationale, Issaka Congo.

Il a aussi souligné l’importance de cette formation qui pour lui, va permettre aux parlementaires membre de ce Réseau d’intégrer la REDD+, ce qui pourrait leur être utile pendant le vote des lois à l’hémicycle.

Salamata NIKIEMA

Infobf.net