Le Syndicat national des enseignants chercheurs (SYNADEC), à travers ce congrès a procédé à la mise en place d’un nouveau bureau de 11 membres ce 28 décembre 2018. Cette organisation est une structure syndicale qui se donne pour mission de défendre les intérêts et les droits de ses membres, mais aussi qui veut réinventer l’université moderne au Burkina Faso.
Cette structure prend en compte tous les acteurs de l’enseignement. Au Secrétaire général Guel Boubié, d’expliquer que leur syndicat que dans le combat que mène leur structure, plusieurs points sont restés en suspend et non satisfaits.
Parmi ces points, il est cité la prime de recherche, les voyages d’études, les conditions de travail, etc. Autant de chantiers qui ne sont pas achevés selon le SG pour qui, le nouveau bureau a la tâche de poursuivre le combat dans le but d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants-chercheurs.
Le SYNDEC veut aussi relever le défi du développement auquel l’enseignement supérieur public est confronté. « Ce n’est plus un secret pour personne que la qualité de l’enseignement n’est plus un luxe des institutions d’enseignement supérieur », dira le premier responsable du SYNADEC.
Et selon lui, sans la qualité, on ne peut pas bâtir l’université émergeante. Pour ce faire, le nouveau bureau compte mettre en place un comité qui va œuvrer à instaurer des cellules inter-qualités au niveau de tous les départements.
Cette instance statutaire était placée sous le thème : « Amélioration de la qualité de l’enseignement dans les institutions d’enseignement supérieur public du Burkina Faso : le rôle des acteurs ». Salamata NIKIEMA Infobf.net