Le Projet d'appui à l'enseignement supérieur du ministère en charge de l’enseignement supérieur, poursuit sa série de formation sur les questions environnementales et sociales à l’endroit des délégués d’étudiants et leaders d’associations d’étudiants. Ainsi, à la Maison de la Culture de Bobo Dioulasso ce 16 juillet 2020, les responsables du PAES ont réuni ces étudiants pour 48h de formation, comme cela a été le cas avec leurs pairs à Ouagadougou, les 07 et 08 juillet dernier.
Pour la mise en œuvre du PAES, les défis à relever sont énormes. Mais « dites à tout le monde ce que vous voulez faire et quelqu’un vous aidera à l’accomplir», dira le chargé de projets Mamadou Cissé, président de la présente cérémonie d'ouverture, dont l’allocution a été lue par son représentant Aymar Kaboré, spécialiste en sauvegardes environnementales.
Aymar T. Kaboré, spécialiste en sauvegardes environnementales, représentant le président de la cérémonie
Pour M. Cissé, les étudiants sont un maillon essentiel de ce projet, ils en sont les bénéficiaires directs mais aussi et surtout, des acteurs de clé de sa mise en œuvre.
Pour cela, il est important qu’ils puissent connaitre et maîtriser la description du projet, ses composantes, ses enjeux et perspectives, afin de pouvoir comprendre les aspects liés aux sauvegardes environnementales et sociales de la mise en ouevre de ce PAES.
Les participants en pleine formation
Toutes les activités prévues dans le cadre du PAES seront réalisées dans le milieu estudiantin. Il s’agit alors de faire des participants à cet atelier de formation, des ambassadeurs du projet, pour qu’ils puissent à leur tour, porter le message et sensibiliser l’ensemble des étudiants sur les contours dudit projet.
Pour Awa Guébré/Zaré, le PAES a pour objectif d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur au Burkina Faso. Pour la spécialiste en sauvegardes sociales, il n’ya pas de doute quant-à la nécessité de bien former ces leaders d’étudiants sur les problématiques évoquées, puisque « le projet n’est pas seulement technique et financier, il y a aussi le volet environnemental et social qu’il faut prendre en compte», assure-t-elle.
Awa Guébré/Zaré, spécialiste en sauvegardes sociales du PAES
Les modules choisis pour cet atelier sont bien orientés de sorte à faire des participants, des personnes aguerries des questions environnementales et sociales et de bons accompagnants du PAES.
Après la cérémonie d’ouverture, la première formation a été donnée aux étudiants. Pour Demba Tall qui a assuré ce module sur «les enjeux et perspectives du PAES », il a été question de baliser le terrain, permettre aux participants de savoir de quoi il est question et d’avoir une vue très large sur le sujet dont est question.
Demba Tall, formateur, spécialiste en suivi-évaluation du PAES
Au cours de ces deux jours de formation, les participants se familiariseront donc avec les concepts, les politiques, les instruments et aussi les outils de sauvegardes environnementales et sociales.
D’un coût global de 37 milliards de FCFA, le Projet d’appui à l’enseignement supérieur ambitionne à terme, offrir aux étudiants l’accès à un enseignement supérieur de qualité innovant et qui correspond aux «priorités et aux impératifs de mutation de l’économie ».
M. K.
Infobf.net