« refonder le burkinabè nouveau sur le socle du développement endogène », c’est sur ce thème que les congressistes du PAREN se sont entretenus durant les deux jours de réflexion de ce congres extraordinaire. À noter que cette rencontre à été l’occasion pour le parti de Laurent Bado, de renouveler son bureau exécutif national et de formuler des recommandations.
Ainsi, l’ancien ministre de la culture, des arts et du tourisme Abdoul Karim Sango a été élu par les congressistes, président. Il a désormais la lourde tâche de conduire avec son équipe, le parti de la renaissance nationale vers des victoires à travers des programmes de développement endogène. Dans son allocution, le nouveau président a fait une mention spéciale à ses invités du Mali et de la Côte d’Ivoire.
Une vue des congréssistes
« Je voudrais saluer de façon particulière la présence de deux partis amis, Cap Unir pour la Démocratie et le Développement (Cap-UDD) et le Parti de la renaissance nationale (PARENA) qui nous sont venus respectivement de la Côte d’Ivoire et du Mali » a mentionné Karim Sango. Pour lui, les trois pays partagent les mêmes réalités de sorte que ce qui touche un pays affecte aussi les autres.
« Les destins de nos peuples et de nos nations sont si intimement liés que ce qui touche un pays affecte les autres. Je voudrais appeler à une solidarité plus active entre nos organisations pour peser positivement sur la marche de l’histoire dans nos pays respectifs», a ajouté Abdoul Karim Sango. Au titre des recommandations, les congressistes ont recommandé la réfection du logo du parti afin de répondre aux besoins d'un monde en changement perpétuel.
Les membres du nouveau bureau exécutif du PAREN
Outre la participation des personnalités étrangères, une forte présence des animateur de la vie politique nationale était représentée, la majorité présidentielle, l’Alliance des parti de la majorité présidentielle (APMP) et le Chef de file de l’opposition (CFOP). Tous les participants ont salué la pertinence du thème de ce congrès du PAREN.
Selon Ablassé Ouédraogo, représentant du Chef de file de l’opposition, le seul dénominateur commun, que l’on soit de l’oppostion ou de la majorité, c’est le Burkina Faso. Selon lui, tout burkinabè doit travailler à apporter sa contribution pour le développement du pays et c’est ce qu’a fait le PAREN à travers son congrès extraordinaire.
Pour le professeur Laurent Bado, il n’y a pas de démocratie dans nos pays. « N'oubliez pas que la démocratie c’est la loi du plus grand nombre, alors, sur 100 voix il suffit qu'il y ait 51 voix qui se prononcent pour et c’est elles qui gouvernent, les 49 autres, on s’en fou. Mais, vous ne trouvez pas ça ridicule ? C’est ridicule par ce que ce n’est pas la majorité qui fait la vérité, c’est la vérité qui doit faire la majorité » a-t-il déclaré.
Sibila DABILGOU
Infobf.net