Dans ce diffèrent qui l’oppose à Ali Badra Ouédraogo président du RPR, Michel Rabo coordonnateur du Réseau dignité et Maoussourou Guiro, membre du Mouvement plus rien ne sera comme avant, dame Lopez et Idrissa Nogo sont accusés de diffamation et d’injures par les plaignants.
Ce jeudi matin, à peine ouverte, l’audience a été renvoyée à une date ultérieur. Mais au micro des journalistes, Safiatou Lopez nie les faits qui lui sont reprochés. Elle dit ne pas être la personne qui a porté l’enregistrement sur la toile et fait allusion à une machination contre sa personne. «C’est une cabale et je suis prête pour l’affronter» lance-t-elle. Pour elle, c’est la justice qui décide. «Je n’ai pas peur d’être en prison même si je suis en prison je jouerais mon rôle de veille en donnant mon point de vue et mon avis sur la gouvernance», ajoute-t-elle.
Idrissa Nogo
Selon Idrissa Nogo, c’est Safiatou Lopez et un certain Philippe Ouédraogo qui auraient assurés l’enregistrement et la publication du fichier audio sur internet. Pour lui, les rôles sont clairs et les responsabilités sont précises «Moi monsieur Nogo je suis suffisamment et extrêmement à l’aise. Celui qui l’a enregistré, celui qui l’a diffusé, c’est celui-là ou celle -là qui est à même de dire c’est quel jour, quand, pourquoi et pour quelle fin. En ce moment, on sera dégagé le jour de l’audience prochaine, pour rentrer dans le contenu d’injure et diffamation», a soutenu le co-accusé Idrissa Nogo qui en passant, se réclame toujours du MPRESCA, son OSC, dont certains membres avaient pourtant dit l’avoir exclu.
Ali Badra Ouédraogo, dont le nom est cité dans l’enregistrement était aussi présent dans cette audience et fait parti des plaignants. Le président du RPR, motive sa plainte contre Safiatou Lopez et Idrissa Nogo «Nogo aurait dit dans ses enregistrements en échangeant avec Safiatou Lopez que j’aurais dit que Sarah Sérémé serait dans une logique de détruire Safiatou Lopez», relate le président du parti memebre de la majorité présidentielle Ali Badra Ouédraogo.
Le palais de justice de Ouagadougou était noir de monde ce jeudi, et c’était un rendez-vous où chacun des concernés s’est fait accompagné par foule, comme pour dire qu’il est soutenu et n’est pas seul dans ce combat.
La citation des charges n’aura finalement pas lieu ce jeudi, elle est reportée à une date non précisée par les juges.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net