OSC: le M/PRSCA exclu Idrissa Nogo de ses instances Spécial

mardi, 11 juillet 2017 20:41 Écrit par  Salamata NIKIEMA/Infobf.net Publié dans Société

Ce mardi 11 juillet 2017, le Mouvement plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) a organisé un point de presse. Lors de cette rencontre, le mouvement s’est prononcé sur les questions de justice et a annoncé l’exclusion de son Idrissa Nogo, précédemment coordonnateur dudit mouvement pour «fautes graves répétées depuis le 21 mai 2017».

L’un des sujets majeurs de cette rencontre avec la presse est pour le M/PRSCA, l’exclusion de Idrissa Nogo de ses rangs, ont annoncé les membres du bureau exécutif de cette organisation de la société civile. Pour les raisons avancées, le secrétaire général de la structure, dans la déclaration qu’il a lue, indique avec vigueur, «pour fautes graves et répétées depuis le 21 mai 2017».

Ainsi, selon les membres du M/PRSCA, Idrissa Nogo, récemment impliqué dans une conversation à polémique avec Safiatou Lopez, a organisé deux conférences de presse clandestines, le 30 novembre 2016 et le 26 avril 2017 sans l’aval ni le quitus des 14 membres sur les 18 que compte le bureau exécutif.

A la question de savoir si cette sentence vis-à-vis de leur camarade a un lien avec l’affaire d’écoute téléphonique entre l’homme et dame Lopez, les conférenciers sont dans la négation et sans autre commentaire il précise que «son exclusion a été prononcée le 21 mai 2017 lors d’une assemblée extraordinaire», a laissé entendre Claude Ouédraogo, le secrétaire général du mouvement, avant d’indiquer que «c’est par acclamation des 14 membres présents sur les 18 que compte le bureau exécutif».

Les conférenciers du jour ont également abordé d’autres sujets de l’actualité nationale, notamment la question de la justice et l’affaire Inoussa Kanazoé dit «Kanis», l’homme d’affaire arrêté par la gendarmerie et remis en liberté provisoire. Pour ce qui concerne la justice, et pour les membres du M/PRSCA «une nation ne peut avoir une stabilité interne et externe, se construire, se développer lorsque sa justice est malade».

De leur point de vue, la justice burkinabè est à double sens et est loin du justiciable. Pour Claude Ouédraogo, malgré le fait que les revendications des travailleurs de la justice aient été satisfaites, le peuple reste toujours sur sa soif de justice. Le mouvement s’inquiète du silence sur les dossiers comme ceux de Thomas Sankara, Norbert Zongo, Dabo Boukari et du juge Nebié, qui, jusqu’à ce jour n’ont pas connu dénouement.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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