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Chaude journée : La Police disperse la marche des syndicats et OSC Spécial

lundi, 16 septembre 2019 14:36 Écrit par  Infobf.net Publié dans Société

La marche-meeting de l’Unité d’action populaire de ce 16 septembre 2019 a été dispersée dans les rues de Ouagadougou par la Police nationale. Bassolma Bazié et ses camarades ont été empêchés de manifester dans la rue, pour ne se contenter que du cadre de la Bourse du travail, pour s’exprimer. A peine démarrée, la marche a été dispersée à coup de gaz lacrymogène. 

Chaude journée de lundi ce 16 septembre 2019 dans la capitale burkinabè. La marche-meeting des organisations syndicales associées à celles de la société civile, n’aura finalement pas eu lieu et en lieu et place, ce fut une course-poursuite qui s’est installée aux alentours de la Place des cinéastes, en plein centre ville.

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 D’abord rassemblés dans leur base, la Bourse du travail de Ouagadougou, les manifestants ont reçus les consignes des organisateurs pour permettre le bon déroulement de la marche. « Vous vous mettrez en rang et en fonction des lignes qui vous seront données et vous respecterez ces lignes », informe Bassolma Bazié. « Pas de casse, pas de débordement, c’est une marche pacifique, le peuple nous regarde », termine-t-il, avant de donner le top de départ.

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 Mais ils seront coupés dans leur élan de la marche. De l’autre bout de la route et en face, il ya la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), bien armés de gaz lacrymogène, prêts à se lâcher et ils ne vont pas tarder à le faire.

Mais d’abord, leur supérieur avance et rencontre dans le « houé » des marcheurs. « Vous ignorez peut-être que la marche est interdite », lâche-t-il à Bassolma Bazié entouré de partisans. « Interdites ? N’avons pas reçu cette note » rétorque son vis-à-vis. Mais le débat ne sera pas plus long que cela. Il fait demi-tour, rejoint ses éléments qui chargent leurs armés, et c’est parti pour les tirs.

La foule se disperse mais Bassolma Bazié accompagné de quelques jeunes avancent, ça tire encore et encore, la situation devient tendue et insoutenable, c’est la « débandade ».

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 La foule fait marche-arrière et rejoint la Bourse du travail d’où elle est venue, pour le point qui lui sera fait. Convaincus d’être dans la légalité et d’avoir la légitimité elle eux, les organisateurs assurent avoir rempli leur mission. « Ils pensaient qu’ils pouvaient empêcher Bassolma Bazié de vous livrer son message mais ils ont échoués, le message est bien passé», indique le secrétaire général de la CGT-B Bassolma Bazié.

Quelques images : 

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Salamata NIKIEMA

Infobf.net