Ministère du Commerce de l’industrie et de l'artisanat : Le Burkina Faso, pays industrialisé à l'horizon 2023 ? Spécial

vendredi, 10 janvier 2020 18:20 Écrit par  Achille ZIGANI / Infobf.net Publié dans Janvier 2020

Dans le souci de communiquer avec le public sur les résultats engrangés par son département au cours de l'année écoulée, le ministre du commerce, de l’industrie et de l'artisana était face aux hommes de médias, le jeudi 9 janvier 2020 à Ouagadougou. L’objectif pour Harouna Kaboré, était de faire le bilan de leurs réalisations de l’année 2019 et décliner les perspectives de son département pour 2020.

C'est un exercice de rédevabilité auquel le ministre en charge du commerce a voulu se soumettre, afin de rendre compte des 15 priorités que son département a exécuté comme mission allant en droite ligne avec les défis du PNDES. Selon Harouna Kaboré, le taux de réalisation du plan d’action prioritaire est de 85,7% en 2019 contre 82,15% en 2018.

A cet effet, il a fait savoir que dans le cadre de la promotion du secteur privé, plus de 13 000 nouvelles entreprises ont été créées et 1117 demandes de permis de construire délivrés et la mise en service d’un portail d'entrée au Burkina Faso depuis le 17 decembre 2019. Selon lui, des reformes ont été entreprises en vue de promouvoir le climat des affaires au Burkina Faso.

En matière de promotion de la qualité, de la normalisation, le MCIA a noté la délivrance de 5500 résultats d’analyses sur les produits alimentaires, la fermeture de 13 unités de production d’huiles, la délivrance de 523 documents de certificats nationaux de conformité, la labellisation du pagne Faso Dan Fani et celui du chapeau de Saponé en cours. En ce qui concerne les filières porteuses, Harouna Kabore a laissé entendre que le soutien à la filière anacarde a consisté à accompagner les acteurs à travers la mise en place et l’opérationnalisation du Conseil Burkinabè d’anacarde (CBA).

En matière de lutte contre la fraude et du contrôle des prix, elle a été intensifiée en 2019 avec l’opérationnalisation de la brigade mobile de contrôle. L’objectif visait à protéger l’économie nationale et assurer un climat prospère au développement d’un secteur privé compétitif.

Sur le plan de l’industrialisation, les acquis engrangés ont porté sur la construction de l’usine d’égrenage de coton bio à Koudougou. En abordant les diverses mesures, le ministre s’est réjouie qu’ elles aient permis de faire un bond en avant dans l'industrialisation au Burkina Faso. Et de convenir que si les actions se poursuivent dans ce sens, le Burkina Faso sera un pays industrialisé à l'horizon 2023.

Toutefois, il a reconnu que visiblement, le pays régresse en matière de réformes, selon le rapport doing business de la Banque mondiale. Dans cette dynamique, il a annoncé qu’en 2020 des opérations et reformes sont prévues afin d’améliorer la qualité du climat des affaires. Toute chose qui pourront, a-t-il avisé, revaloriser la position du pays des hommes intègres sur le classement au plan international.

En plus de celà, il a informé que dès le premier trimestre de l’année 2020, les entreprises peuvent être créées en ligne pour réduire leurs délais de création. La lutte contre la fraude et la contrefaçon en 2019, à l’entendre, a permis de saisir 1700 tonnes de sucre et 24 000 pneus pour engins à deux roues importées irrégulièrement.

Quant-aux sorties de contrôle elles ont permis de mettre la main sur plus de 6 millions de sachets plastiques et environs 8000 bouteilles de liqueurs frélatées, a indiqué le ministre Kaboré.

 

Achille ZIGANI

 

 

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